Articles de Presse

01.07.2010 Rencontre avec un représentant de Coface Traid aid

04.05.2007 Politique : vers un système d'assistance sociale adéquat
03.05.2007 Le Vietnam pourrait être touché par le changement climatique mondial
02.05.2007 Dioxine : le Vietnam appelle à l'aide mondiale aux victimes
02.05.2007 Dioxine : le Vietnam appelle à l'aide mondiale aux victimes
23.04.2007 Efficacité d'un projet américain de nutrition scolaire au Vietnam.
30.01.2007 Vietnam - Des bailleurs de fonds continuent de soutenir l'éducation vietnamienne.
29.01.2007 Vietnam - Nécessité de sévir contre les maux sociaux .
28.01.2007 Vietnam - Pour un système de sécurité sociale moderne .
26.01.2007 Vietnam - De gros investissements affectés au travail démographique.
05.01.2007 Vietnam - Plus de 1,8 milliard de dongs pour les démunis.
04.01.2007 Vietnam - De l'eau propre pour 2,7 millions de personnes de plus en 2006.
02.01.2007 Vietnam - Intégration : l'éducation confrontée à la concurrence .
01.01.2007 Pauvreté: Environ 7 milliards de dongs collectés lors d'un programme télévisé.
30.12.2006 Le Vietnam vers l'établissement d'un système de sécurité sociale complet.
29.12.2006 Kien Giang: Aide américaine pour la construction d'une école.
29.12.2006 Vietnam - Agriculture : intégrer les paysans dans la modernité .
28.12.2006 Dix millions de dollars investis dans l'Hôpital d'ophtalmologie de Da Nang.
25.12.2006 Vietam: Tout le pays vit dans l'atmosphère de Noël
22.12.2006 Vietnam : 7,7 millions de personnes utiliseront des moyens contraceptifs en 2015.
21.12.2006 Hô Chi Minh-Ville : environnement favorable pour les investisseurs étrangers
20.12.2006 Aide belge de 3,2 millions d'euros pour un projet en faveur des femmes démunies
20.12.2006 Développement : la démographie tend à la stabilisation
19.12.2006 L'Unesco déploie un projet contre l'analphabétisme au Vietnam.
19.12.2006 Santé : développer les centres médicaux communaux.
16.12.2006 Typhon Durian : une société japonaise donne 25.000 dollars aux sinistrés.
13.12.2006 Le Vietnam officiellement membre de l'OMC le 10 janvier 2007.
11.12.2006 Typhon Durian, dernier bilan : au moins 83 morts (dernier bilan).
10.12.2006 Bà Ria-Vung Tàu : l'économie maritime décrétée stratégie provinciale.
10.12.2006 Belles perspectives l'économie de Bà Ria-Vung Tàu.
08.12.2006 Vietnam: appel urgent de fonds suite au passage de Durian.
07.12.2006 Typhon Durian: la douleur des sinistrés est partagée
07.12.2006 Secours d'urgence de 150 milliards de dongs aux provinces sinistrées du typhon Duriana
05.12.2006 Cyclone Durian: au moins 55 morts et 26 disparus au Vietnam
18.11.2006 Le Vietnam tend les bras au capitalisme américain
18.11.2006 George Bush au pays d'Ho Chi Minh
17.11.2006 France: plusieurs activités de soutien aux enfants de la dioxine au Vietnam
16.11.2006 La CE accorde 7 millions d'euros à la prévention des catastrophes naturelles en Asie du Sud-Est
16.11.2006 VIETNAM • Le "tigre" a grandi
12.11.2006 Semaine de lAPEC au Vietnam: Préparatifs : tout est prêt pour le jour J
10.11.2006 Santé : une mission de médecins internationaux au Vietnam.
07.11.2006 Converti au libre-échange, le Vietnam marxiste adhère à l'OMC
11.07.2006 Ambassade de France au Vietnam:Message de l’Ambassadeur
08.07.2006 vietnamtourism.:Ba Ria-Vung Tau se dotera d'un grand projet touristique.
30.06.2006 Adoption Vietnam données chiffrées au 08/06/06
27.06.2006 Le Vietnam a un nouveau président et un nouveau premier ministre
27.06.2006 Le Vietnam a un nouveau président, Nguyen Minh Triet.
18.06.2006 A.F.A.:premier bilan… après 1 mois d’existence.
30.05.2006 Le Vietnam redouble d'efforts anti-carence en oligoéléments chez les enfants.
18.05.2006 L'agence française de l'adoption ouvre ses portes.
18.05.2006 La France crée une agence pour l'adoption.
04.05.2006 UNICEF: Net recul du taux de malnutrition infantile aux Vietnam.
04.05.2006 UNICEF: 5,6 millions d'enfants dans le monde meurent chaque année de dénutrition .
28.03.2006 ASSEMBLÉE NATIONALE: AFA.
28.03.2006 Comptes rendus de la commission des Affaires culturelles: AFA.
16.03.2006 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE: La réforme de la protection de l’enfance
15.03.2006 Courrier du Vietnam: Fête des pays ayant le français en partage
14.03.2006 Prochaine Conférence de l'Asie de l'Est et du Pacifique sur les enfants et le VIH/Sida à Hanoi
06.03.2006 L’Adoption au Vietnam: Données chiffrées aux 06/03/2006
28.02.2006 l'Assemblée Nationale: Adoption Réponse à la question du député Deprez Léonce
26.02.2006 Yves NICOLIN, Président de l'Agence française de l'Adoption
24.02.2006 Courrier du Vietnam: Bà Ria-Vung Tàu sur la bonne voie
24.02.2006 Courrier du Vietnam: Un roman qui resserre l'amitié bilatérale
24.02.2006 Courrier du Vietnam: Un plongeon au cour de Hôi An du 19e siècle
23.02.2006 rfi.fr/actuf: Union sacrée contre le sida en Asie
18.02.2006 Les carnets du VN: Sida : Les femmes en première ligne
18.02.2006 vna: La France souhaite que le Vietnam participe à la fête internationale de la mer et des marins 2008 à Brest
16.02.2006 Courrier du Vietnam: La protection de l'enfant au menu d'une conférence régionale
16.02.2006 vna: Le Vietnam est un exemple dans la protection des enfants pour le responsable de l'UNICEF
16.02.2006 Courrier du Vietnam: La décennie de l'ONU sur l'éducation
09.02.2006 Courrier du Vietnam: Le taux d'enfants sous-alimentés au-dessous de 24%
09.02.2006 Littérature Vietnamienne: "Tout feu, tout femme"
07.02.2006 L'agence qui facilitera l'adoption à l'étranger
02.02.2006 Conférence internationale « Droits des enfants, rôle des familles et politiques alternatives de prise en charge ».
25.01.2006 Documentaire: "Le Silence des rizières".
25.01.2006 Près de 600 ONG étrangères en activité au Vietnam.
12.01.2006 JO n° 8 du 10 janvier 2006: AFA.
12.12.2005 Adoptions au Vietnam: Données statistiques au 31/12/2005 sur le site de l'Ambassade de France.
29.12.2005 Vietnam : 27% des enfants ont un faible poids.
28.12.2005 Le royaume disparu du Champa.
27.12.2005 L'ENTENTE ENTRE LE VIETNAM ET LE QUÉBEC EN MATIERE D'ADOPTION INTERNATIONALEENTRERA EN VIGUEUR LE 1ER JANVIER 2006.
26.12.2005 Droit de la famille : la réforme à mi-chemin.
12.12.2005 Statistiques démographiques de l'ONU: mystère Vietnamien.
22.12.2005 Création d'une "maison de l'adoption" dans les Hauts-de-Seine.
20.12.2005 Vietnam: Infos MAI.
20.12.2005 Vietnam: taux de croissance démographique de 1,33 % .
16.12.2005 Courrier du Vietnam: Le premier festival de la mer à Bà Ria-Vung Tàu.
15.12.2005 Rapport de l'Unicef « La situation des enfants dans le monde 2006 : exclus et invisibles ».
12.12.2005 Adoptions au Vietnam: Données statistiques au 30/11/2005 sur le site de l'Ambassade de France.
08.12.2005 Livre: Les mystères des affinités franco-vietnamiennes.
09.12.2005 Les pays pauvres sont aussi les plus corrompus.
06.12.2005 Proposition de loi visant à améliorer les procédures et le suivi des adoptions.
06.12.2005 Défenseur des enfants: rapport annuel 2005.
01.12.2005 Courrier du Vietnam: Protéger les nouveau-nés du sida.
01.12.2005 Courrier du Vietnam: "Sans cet hôpital, j'étais perdue".
29.11.2005 Les grands axes de la réforme de la protection de l'enfance.
29.11.2005 Préparation de la création de l'Agence Française de l'Adoption
29.11.2005 Une réunion de travail pour préparer la création de l'Agence Française de l'Adoption
31.10.2005 Ambassade de France: Informations sur les adoptions au Vietnam
24.11.2005 Une adoption peut-elle être réussie?
17.11.2005 Adoption : 1 857 candidatures sous la loupe des chercheurs.
08.11.2005 Convention pour l'adoption entre l' Irlande et le Vietnam .
03.11.2005 L'Accord de coopération Vietnam-Allemagne sur l'adoption d'enfantssera bientôt signé.
28.10.2005 Greece passes child adoption agreement with Viet Nam.
27.10.2005 Le Vietnam, un pays digne des enfants (diplomate aux Nations unies).
26.10.2005 Suisse: L'adoption d'enfants vietnamiens sera bientôt possible.
18.10.2005 L'Agence de l'adoption connaît une naissance laborieuse.
Vietnam: Intégration OMC remise à 2006.


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12.01.2006 JO n° 8 du 10 janvier 2006: AFA.

http://www.lexisnexis.fr/JournalOfficiel....

Ministère de la santé et des solidarités

Arrêté du 6 janvier 2006 portant nomination au groupement d'intérêt public dénommé « Agence française de l'adoption »

NOR : SANC0524589A

Par arrêté du ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, du ministre des affaires étrangères, du garde des sceaux, ministre de la justice, du ministre de la santé et des solidarités, du ministre de l'outre-mer, du ministre délégué au budget et à la réforme de l'Etat, porte-parole du Gouvernement, du ministre délégué aux collectivités territoriales et du ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille en date du 6 janvier 2006, M. Yves Nicolin et Mme Edwige Antier sont nommés, en tant que personnalités qualifiées, membres du premier collège du groupement d'intérêt public dénommé « Agence française de l'adoption ».


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31.12.2005 Adoptions au Vietnam: Données statistiques au 31/12/2005 sur le site de l'Ambassade de France.

http://www.ambafrance-vn.org/....

Informations pratiques
31/12/2005


Informations sur les adoptions au Vietnam

Cette Ambassade a reçu un total d'environ 2900 candidatures individuelles à l'adoption d'un enfant vietnamien depuis le premier avril 2001, date d'entrée en vigueur effective de la convention franco-vietnamienne. À ce jour, ces dossiers se répartissent comme suit :

+ 1302 candidatures ayant abouti avec l'adoption d'un enfant ;

+ 650 candidatures annulées, soit à la demande des familles, soit en raison de l'annulation de l'agrément (adoption dans un autre pays, modification de la structure familiale, etc.) ;

+ 868 dossiers en cours de traitement auprès de l'Autorité centrale vietnamienne (dossiers dont l'agrément est en cours de validité ou caduc depuis moins de 6 mois) ;

Les organismes agréés pour l'adoption (OAA) ont en outre, à ce jour, pris en charge un total de 237 dossiers ( 177 ont abouti à une adoption et 60 sont en cours d'instruction), ce qui porte à 1479 le nombre d'adoptions réalisées depuis avril 2001.

ATTENTION

Les autorités vietnamiennes ont décidé de rendre obligatoire, à partir du 1er janvier 2006, le passage des adoptants français par des organismes autorités pour l'adoption, procédure d'ores et déjà appliquée aux autres Etats ayant passé avec le Vietnam une convention en matière d'adoption.

Les derniers dossiers bénéficiant d'une procédure individuelle d'adoption ont tous été transmis à l'autorité centrale vietnamienne (i.e dossiers individuels complets parvenus à la Mission de l'Adoption Internationale avant le 1er octobre 2005).

Désormais les candidats à l'adoption devront s'adresser aux organismes autorisés et habilités oeuvrant au Vietnam ou à l'Agence Française de l'Adoption dès qu'elle sera opérationnelle pour ce même pays.
v
Cf : Communiqué du 10 août 2005 de la Mission de l'adoption internationale (MAI) :

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/les-francais-etranger_1296/conseils-aux-famille\ s_3104/adoption-internationale_2605/actualite_3230/vietnam-10-08-2005_21585.html


Les familles suivant une procédure individuelle d'adoption, dont le dossier a été remis à l'Autorité centrale vietnamienne, et elles seules, ont la possibilité de se rendre au Vietnam pour tenter d'identifier un enfant dans un orphelinat agréé.

RECOMMANDATIONS AUX CANDIDATS DONT LE DOSSIER A ÉTÉ TRANSMIS À L'AUTORITÉ CENTRALE VIETNAMIENNE ET QUI SOUHAITENT SE DÉPLACER AU VIETNAM POUR VENIR IDENTIFIER UN ENFANT :

L'identification d'un enfant à adopter et la finalisation de son adoption nécessitent en général deux voyages au Vietnam. En effet, un enfant recueilli dans un orphelinat n'aura pas forcément un dossier déjà constitué et complet en vue de son adoption. Réunir tous les documents nécessaires auprès des administrations concernées (la police, les services sociaux, l'orphelinat) nécessite en général un délai d'environ trois mois. Selon les circonstances qui entourent l'abandon de l'enfant, ce délai peut s'avérer plus long (identité de la mère biologique inconnue par exemple, ce qui implique une enquête de police).

En conséquence, cette ambassade recommande fortement aux futurs adoptants qui envisagent de venir au Vietnam aux fins d'identifier un enfant à adopter de prévoir deux déplacements dans ce pays.

L'attention des familles adoptantes est attirée sur la dégradation récente de la situation de l'adoption au Vietnam.

Le nombre d'enfants adoptables a considérablement diminué, rendant leur identification extrêmement longue, difficile et très souvent tributaire d'intermédiaires peu scrupuleux.

De ce fait, les familles qui se déplaceront au Vietnam doivent savoir qu'elles peuvent s'exposer à des séjours très longs et à des difficultés importantes.

Enfin les familles adoptantes sont informées que, compte-tenu des difficultés apparues dans plusieurs procédures en cours, il est déconseillé, jusqu'à nouvel ordre, de chercher à identifier un enfant au Centre de Formation Professionnelle de VUNG TAU.

Les familles dont le dossier n'a pas été transmis au Ministère de la Justice vietnamien NE SONT PAS CONCERNÉES par ces dispositions.




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29.12.2005 Vietnam : 27% des enfants ont un faible poids

http://www.vnagency.com.vn....

Vietnam : 27% des enfants ont un faible poids
12/29/2005 -- 11:50(GMT+7)

Hanoi, 29 décembre (AVI) - Environ 27% des enfants vietnamiens ont un faible poids par rapport à la normale, a fait savoir le chef de l'Institut de la nutrition Nguyen Cong Khan, lors d'une conférence-bilan d'une année de coopération entre cet institut et la compagnie Bibica, jeudi à Hanoi.

Le nombre d'enfants sous-alimentés reste élevé et 31% des enfants sont en mauvais état staturo-pondéral, a ajouté encore le chef de l'institut.

Il a fait savoir que 35% des enfants moins de 5 ans souffrent d'anémie et de carence de fer et 10% manquent de vitamine A.-AVI


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28.12.2005 Le royaume disparu du Champa .

http://www.lemonde.fr/web/article....



Il faut sortir de Phan Rang, prendre la route de Dalat, suivre une foule de plus en plus dense jusqu'à la colline où domine le temple de Po Kloong Garai. En ce jour de Katê, premier du septième mois lunaire, ils sont des milliers à se diriger vers cette merveille architecturale du XIVe siècle en briques rouges. "La fête du Katê est la plus importante du calendrier cham, tonne le Po Sa, dignitaire du temple, dans la cacophonie ambiante. Aujourd'hui, les génies vont descendre pour prendre les offrandes."

Nous sommes au sud-est du Vietnam. Cette fête traditionnelle commémore le Champa, un ancien royaume qui résonne toujours dans l'esprit des Cham, peuple d'origine austronésienne (famille ethnolinguistique du monde malais) qui ne compte plus aujourd'hui qu'à peine 60 000 représentants dans la région. Il faut se frayer un chemin entre les étals de sodas et de beignets, puis entre les cactus qui jalonnent le chemin jaune et aride. Enfin, monter le dernier escalier de fer pour accéder à l'esplanade du sanctuaire en luttant contre le va-et-vient de la foule : badauds, femmes surmontées de plateaux d'offrandes, danseuses à l'éventail et touristes vietnamiens visitant les lieux dans un climat de kermesse. Les basaih, dignitaires religieux, paradent en sarong blanc et turban immaculé à franges rouges, alors que vont être invoqués les rois et les reines divinisés du Champa.

Joyau des royaumes indianisés d'Asie du Sud-Est, rival de celui d'Angkor au XIIe siècle, le Champa a occupé le sud du Vietnam actuel durant quinze siècles : du VIe au XIXe. Il a donné une civilisation raffinée, dominée par l'hindouisme. En témoignent les chefs-d'œuvre exposés jusqu'au 9 janvier au Musée Guimet, à Paris, exposition intitulée Trésors d'art du Vietnam : la sculpture du Champa. Mais de cette prestigieuse civilisation ne restent aujourd'hui qu'une vingtaine de temples le long de la côte méridionale du Vietnam, ainsi que 36 villages cham entre les villes de Phan Rang, Phan Ri et Phan Thiet (provinces du Ninh Thuân et du Binh Thuân). Cette côte d'à peine 200 km de long est le dernier bastion des Cham encore attachés à la tradition, qui culmine avec la fête du Katê.

Après une marche de 4 kilomètres depuis le village de Phuoc Dong, un cortège d'une centaine de personnes arrive sur l'esplanade. Elles accompagnent un petit palanquin de tissu rouge lamé d'or contenant les costumes sacrés du dieu Po Kloong Garai, roi mythique du Champa, transférés ce jour-là au temple au son des tambours et clarinettes. "Aujourd'hui, Po Kloong Garai descend en costume d'apparat pour participer à la fête", rappelle le camenei, dignitaire religieux qui officie pour le Katê. Puis il se livre à huis clos dans l'exiguïté du temple à l'ablution du linga-yoni.

Symbole de l'héritage indien qui a influencé la religion des rois cham, le linga-yoni est une manifestation du dieu Shiva. Le linga dressé symbolise un phallus, enchâssé dans le yoni représentant la vulve se terminant par un canal d'écoulement. Loin du culte uniquement phallique qu'on a souvent décrit en Occident en omettant sa part féminine, ces deux éléments représentent les forces sexuelles qui s'interpénètrent, complémentaires et inséparables, Shiva et Bhagavati, couple mythique qui a structuré la société cham. Ici, cependant, le linga est affublé d'un visage, celui du roi Po Kloong Garai, dans un besoin de représenter la divinité sous des traits anthropomorphiques et de remplacer Shiva par un dieu autochtone du Champa.

Depuis le matin déjà, les femmes ont dressé des nattes tout autour du temple et confectionnent leurs plateaux, dont elles vont faire offrande aux divinités. L'une d'elles explique : "Nous avons plus d'une vingtaine de plateaux différents. Le talai, par exemple, comprend la tête et les pattes du poulet, trois bols de soupe et un bol de riz. Le patuy ne propose que la viande et les abats, mais quatre bols de soupe et deux bols de riz." Une petite bougie de couleur brune et de forme irrégulière confectionnée à la main est toujours collée sur le côté extérieur des bols de riz. "La bougie, c'est la lumière qui permet de distinguer le bien du mal, le monde réel du monde surnaturel peuplé de démons susceptibles de venir dévorer nos offrandes".

Chaque plateau correspond à un voeu. A l'intérieur du temple, il est pris en charge par la prêtresse muk pajau pour être offert à la divinité. Puis l'ong kadhar, le prêtre musicien, à l'aide de son rabap, vielle à deux cordes, entonne un hymne au yang (génie) à qui l'offrande est destinée. La liste des yang est longue : rois, reines, yang de la terre, des eaux, des vagues, du tonnerre, de l'agriculture, militaires divinisés. Une divinité les surpasse tous : Po Nagar, la reine mère du royaume. Selon le po sa du temple, "Po Nagar est la mère du Champa. Elle a tout appris aux Cham, tous les Cham sont ses enfants". Il raconte sa légende : "Po Nagar avait épousé un roi de Chine. Mais, voulant protéger les Cham, elle revint au Champa par la mer en débarquant à Nha Trang, où se dresse encore son temple. Elle nous apporta la riziculture, le bois parfumé ainsi que le tissage. Elle épousa ensuite 37 hommes de différentes ethnies qui composaient l'ancien Champa pour sceller des alliances politiques."

Pourtant, cette légende qui lui donne des qualités diplomatiques n'a pas sauvé le Champa des attaques du Nord. A partir du Xe siècle, le Dai Viet (futur Vietnam), libéré du joug chinois, commence son expansion territoriale vers le sud. Huit siècles de guerres incessantes réduiront le royaume champa comme peau de chagrin. Les cinq principautés fédérées qui composaient le royaume (Indrapura, Amaravati, Vijaya, Kauthara et Panduranga) sont progressivement annexées. La dernière tombe en 1832. Ces conflits ont suscité d'importantes vagues d'exode, notamment vers le Cambodge. La plus importante dès 1471, après la chute de la capitale cham, Vijaya.


Au fur et à mesure de la diminution du territoire, les temples sont abandonnés, comme ceux de My Son, la "cité sacrée" des Cham, près de Danang. "Après le départ des Cham, les génies ont déménagé, car plus personne ne leur donnait à manger", explique Nguyen Van Ty, un intellectuel cham francophone. Le territoire des génies protecteurs du Champa se situe aujourd'hui dans le dernier bastion du Panduranga, où les Cham n'ont jamais été assimilés à la société vietnamienne. Dans cette enclave préservée, entre les villes de Phan Rang et Phan Thiet, les Cham continuent à parler leur langue et à pratiquer leurs rites.


Mais ils se divisent entre brahmanistes et musulmans. Les premiers, les balamon, pratiquent un culte dont ils ont oublié les origines, car les dieux de l'Inde se sont mélangés à l'animisme local. Les seconds, les bani, rendent un culte à Allah et Mohamad, mais respectent assez peu les cinq piliers de l'islam. Cette bipolarisation religieuse influence profondément la structure sociale des Cham. Villages brahmanistes et musulmans sont distinctement séparés.

Suivant les interdits alimentaires de leurs modèles religieux respectifs, les habitants des premiers s'abstiennent de manger du boeuf — la "vache sacrée" —, les autres excluent le porc. Mais ils peuvent transgresser l'interdit en dehors de leur village, lors d'un repas avec un membre d'une autre communauté par exemple. Les basaih, les dignitaires religieux brahmanistes, portent en chignon des cheveux qu'ils ne coupent jamais, tandis que les acar, leurs "homologues" musulmans, se rasent entièrement le crâne.

Selon le basaih Ong Bai Do : "Les balamon suivent le calendrier solaire et sont incinérés après la mort pour monter au ciel chez le père. Les bani suivent le calendrier lunaire et sont enterrés, ils vont sous terre chez la mère." C'est pourquoi les balamon sont associés à l'élément masculin, tandis que les bani sont attachés au principe féminin. "Nous nous complétons mutuellement et de façon parallèle", ajoute l'acar Tu Cong Dat. Des représentants de chacune des deux religions assistent aux cérémonies de l'autre communauté. Les bani sont nombreux à venir au Katê, la grande fête des balamon, ce qui traduit aussi un esprit de tolérance et de synthèse que l'on rencontre rarement dans les "grandes religions".

Jadis réservé aux fidèles adressant des offrandes à un génie particulier, le Katê est devenu une fête à forte teneur identitaire. Pourtant, la préservation d'une culture originale pourrait évoluer vers une folklorisation des rites, avec la scénarisation de danses rajoutées au rituel, ainsi que l'utilisation de haut-parleurs pour relayer les cérémonies à l'intérieur du temple. Un danger se profile sous cette vitalité apparente. On le nomme "modernité".


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27.12.2005 L'ENTENTE ENTRE LE VIETNAM ET LE QUÉBEC EN MATIERE D'ADOPTION INTERNATIONALE ENTRERA EN VIGUEUR LE 1ER JANVIER 2006

L'ENTENTE ENTRE LE VIETNAM ET LE QUÉBEC EN MATIERE D'ADOPTION INTERNATIONALE ENTRERA EN VIGUEUR LE 1ER JANVIER 2006....

QUÉBEC, le 27 déc. /CNW Telbec/ - L'entente de coopération en matière d'adoption internationale signée le 15 septembre 2005 entre les gouvernements de la République socialiste du Vietnam et du Québec entrera en vigueur le 1er janvier prochain.
La ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie, Mme Monique Gagnon-Tremblay, a indiqué aujourd'hui que, grâce à cette entente, «les parents québécois ont maintenant toutes les garanties juridiques que ces adoptions auront lieu dans l'intérêt des enfants et le plein respect de leurs droits, les mêmes que le Code civil québécois reconnaît aux enfants nés au Québec».
Mme Gagnon-Tremblay a tenu à souligner l'excellente collaboration entre les gouvernements du Vietnam et du Québec, qui a permis la signature de l'entente de coopération en septembre dernier. «Le processus d'adoption interrompu à la suite de la réforme souhaitée par le gouvernement vietnamien pourra ainsi reprendre.» Avant cette réforme, les familles québécoises étaient celles qui accueillaient le plus grand nombre d'enfants vietnamiens au Canada.
Pour sa part, la ministre déléguée à la Protection de la jeunesse et à la Réadaptation, madame Margaret F. Delisle, a précisé qu'avant la reprise des adoptions, une autre étape doit être franchie. En effet, les organismes concernés du Québec, Terre des hommes pour les enfants inc. et la société Formons une famille inc. devront obtenir au préalable une accréditation du gouvernement vietnamien. Cette accréditation est exigée par la loi vietnamienne et par l'entente de coopération Vietnam Québec. Ce n'est qu'une fois l'accréditation obtenue que les parents québécois désireux d'adopter un enfant vietnamien pourront s'inscrire auprès d'un organisme d'adoption québécois.

Sources :
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Valéry Langlois
Attachée de presse
Cabinet de la ministre des Relations internationales
et ministre responsable de la Francophonie et à la Réadaptation
Téléphone : (418) 649-2319

Nathalie Gélinas
Attachée de presse
Cabinet de la ministre déléguée à la
Protection de la jeunesse
et à la Réadaptation
Téléphone : (418) 266-7181



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26.12.2005 Droit de la famille : la réforme à mi-chemin.

Droit de la famille : la réforme à mi-chemin...

Droit de la famille : la réforme à mi-chemin [ 26/12/05 ]

2005 aura été l'année de la concrétisation d'importantes réformes, mais le chantier n'est pas clos. L'Agence nationale de l'adoption devrait voir le jour en mars et la réforme des successions n'a pas encore été examinée par le Parlement.

Après bien des années de sommeil, le droit de la famille s'est profondément modernisé au cours des deux dernières années. 2005 a été l'année de mise en oeuvre de différentes lois qui ont dépoussiéré les règles du divorce, de la filiation ou de l'adoption. Des succès, mais aussi des interrogations au moment où la chancellerie met la dernière main à la réforme des successions qui devrait parachever ce renouvellement de la législation de la famille.

· Un divorce plus consensuel. Les quelque 110.000 couples qui décident de se séparer chaque année peuvent le faire dans un environnement moins conflictuel depuis la loi du 6 mars 2004, entrée en vigueur le 1er janvier 2005. Le divorce par consentement mutuel a été facilité et l'utilisation du divorce pour faute limité en organisant des passerelles entre les différentes procédures - pour faute, pour rupture irrémédiable de la vie commune, sur requête conjointe. « Cela oblige les couples en instance de divorce à regarder plus vers l'avenir et l'aménagement de la séparation qu'à ressasser les rancoeurs », explique Béatrice Weiss-Gout, avocate au barreau de Paris. Incontestablement, en « simplifiant » et en « pacifiant » le divorce, la loi s'est révélée être « un véritable outil d'apaisement », conclut-elle.

· Le nom de famille reste largement celui du mari. Le succès est moins évident pour la réforme du nom de famille. Depuis le 1er janvier, les parents peuvent choisir de donner à leur enfant à naître soit le nom de famille du père, soit celui de la mère, soit les deux accolés, dans le sens qu'ils veulent. Mais les notaires notent peu de demandes. « Ce n'est pas encore entré dans les moeurs », remarque l'un d'eux. En matière de filiation, les professionnels attendent plutôt l'application effective, à partir du 1er juillet 2006, de l'ordonnance du 4 juillet dernier qui simplifie et harmonise toutes les procédures d'établissement de la maternité ou de la paternité.

· L'Agence française de l'adoption sur les rails. Les personnes désirant adopter un enfant à l'étranger attendent encore la création de l'Agence française de l'adoption, prévue par la loi du 5 juillet 2005. Elle devrait apporter aide concrète, information et accompagnement des candidats à l'adoption, voire jouer les intermédiaires avec les pays étrangers. Mais le dossier a pris du retard. Cependant, « le processus interministériel de création touche à sa fin », affirme le ministère de la Famille, qui promet que l'agence sera opérationnelle dès le mois de mars.

· Les chantiers en cours pour 2006. Le projet de loi de réforme des successions, présenté en Conseil des ministres au mois de juin, n'est toujours pas passé devant le Parlement. Se donnant du temps, la chancellerie a promis une entrée en vigueur du texte... avant l'été 2007. La loi, quand elle sera votée, permettra d'organiser plus simplement les successions, notamment en autorisant les donations inter-générationnelles (grands-parents - petits-enfants) ou à l'intérieur d'une famille recomposée.


VALÉRIE DE SENNEVILLE

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12.12.2005 Statistiques démographiques de l'ONU: mystère Vietnamien.

Statistiques démographiques de l'ONU: mystère Vietnamien....

Détournement de cigognes
LE MONDE ECONOMIE | 12.12.05 | 15h10 • Mis à jour le 12.12.05 | 15h10

a consultation des statistiques démographiques de l'ONU ne fait que confirmer le mystère. Pourquoi le Vietnam fait-il figure d'exception en matière de nombre de garçons et de filles à la naissance ? Au premier semestre, pour 100 petites Vietnamiennes venues au monde, il y avait 111 petits Vietnamiens. Ce ratio est plus élevé qu'en Chine (110), qu'en Corée (107), qu'en Russie (106), qu'au Niger (105), sachant que le ratio mondial est de 105, celui de l'Afrique 104 et celui de l'Asie 106. Qui plus est, ce ratio de 111 n'est qu'une moyenne. Dans la région du delta du Mékong, il y aurait 128 garçons pour 100 filles...

Comme le souligne l'hebdomadaire britannique The Economist dans son édition du 3 décembre, "en 2004, il y avait ainsi dans la tranche d'âge des 20-24 ans, plus d'hommes à marier que de femmes. Une première". Cette prédominance masculine fait débat dans le pays, puisqu'en 2001 le gouvernement a dû interdire les avortements décidés selon le critère du sexe de l'enfant à naître. Mais cela n'a donc pas suffi, semble-t-il. La tendance historique se poursuit aujourd'hui.

En se tournant vers l'Unicef, cette fois-ci, on apprend que chaque année, 1,6 million de bébés naissent au Vietnam (pour une population de 81 millions d'habitants). 79 % des femmes disent utiliser un moyen contraceptif ; 85 % accouchent en bénéficiant d'une assistance médicale. Un pourcentage plus faible que dans les pays développés, mais plus élevé qu'en Afrique, évidemment.

Si les filles n'ont pas bonne presse au Vietnam, c'est, dit la tradition, parce qu'elles ont tendance une fois mariées à ne plus s'occuper de leurs géniteurs, donnant pleinement leur temps et leur attention à la famille de leur mari. Les fils ne seraient pas aussi volages, bien au contraire, entourant leurs parents de tous les soins nécessaires jusqu'à leur décès.

Même si le pays est en pleine expansion économique, affichant un solide taux de croissance de 7,5 % en 2004, il est clair que ces statistiques ne peuvent pas être le seul fait du hasard, et risquent sur le long terme de porter atteinte au dynamisme affiché, avec un renouvellement moindre des générations. A moins de faire des bébés "tout seuls".

Hanoï a donc décidé de prendre les choses en main. Et comme d'habitude, ce sont les dollars qui vont parler. Le président de la commission parlementaire des affaires sociales propose la mise en place de réductions d'impôts ou le versement de primes aux parents vietnamiens qui n'ont — ou n'auront — que des filles. On vit vraiment une époque formidable.

MARIE-BÉATRICE BAUDET

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22.12.2005 Création d'une "maison de l'adoption" dans les Hauts-de-Seine.

Création d'une "maison de l'adoption" dans les Hauts-de-Seine...

Création d'une "maison de l'adoption" dans les Hauts-de-Seine, au printemps 2006

Le conseil général des Hauts-de-Seine a voté, lors de la séance du vendredi 16 décembre, la création de la Maison de l'Adoption dans le département.
Le service départemental des adoptions, associant l'Etat, les départements, et les organismes autorisés pour l'adoption (OAA) pour la constitution de l'Agence Française de l'Adoption (AFA), participe également au groupe de travail sur le futur groupement d'intérêt public (GIP). Les propositions relatives à la création de la Maison de l'Adoption s'articulent autour de 3 types d'actions différentes :

1) L'évolution du service départemental des adoptions vers une Maison de l'Adoption,
2) Les actions développées avec les partenaires,
3) Les actions développées avec d'autres services du Département.

Un point sur la mise en œuvre de ces nouvelles mesures sera présenté dans le cadre du vote du budget primitif au mois de mars 2006. A l'issue, la Maison de l'Adoption sera inaugurée.

1. L'évolution du service départemental des adoptions vers une Maison de l'adoption

Le service départemental des adoptions se fondra dans la Maison de l'Adoption, un lieu unique et compétent pour toutes les questions relatives à l'adoption. Aux missions actuelles du service départemental des Adoptions (procédure d'agrément, suivi des enfants adoptés, collaboration avec les Conseils de Famille des pupilles de l'Etat du département des Hauts-de-Seine, actualisation du projet des candidats après l'agrément) s'ajouteront de nombreuses réunions d'information destinées à mieux répondre aux questions des candidats à l'adoption, dont le nombre ne cesse d'augmenter. Repensées à partir des réflexions du groupe de travail, elles permettront aux futurs candidats de mieux appréhender la réalité de l'adoption tant sur le plan national qu'international.

La Maison de l'Adoption organisera également des conférences en marge de la procédure sur des thématiques propres à l'adoption afin de mieux aider les candidats à préciser leur projet, et les préparer à l'arrivée de l'enfant. Un correspondant départemental de l'Agence Française de l'Adoption (AFA) sera chargé d'informer les candidats sur les conditions d'adoption des différents pays. Il pourra, dans la mesure de ses moyens, aider les personnes à constituer leurs dossiers à destination des pays étrangers.

Devant les frais très importants engendrés par l'adoption internationale, une proposition d'aide financière a été envisagée. Elle serait versée, sous condition de ressources, une fois l'enfant arrivé. Le montant accordé est aujourd'hui évalué entre 1 000 et 2 000 euros selon les revenus des candidats. Cette proposition ainsi que ses modalités d'attribution seront soumises pour approbation dans le cadre du budget primitif 2006.

2. Les actions développées avec les partenaires de la Maison de l'Adoption

L'objectif est de pouvoir informer les candidats des Hauts-de-Seine sur les différentes manifestations organisées par les partenaires de la Maison de l'Adoption. Pour ce faire, un site Internet fiable et régulièrement mis à jour ainsi que des informations pratiques seront mis à disposition des candidats à l'adoption. Aussi, le Département souhaite apporter aux organismes autorisés pour l'adoption (OAA) une aide à la prise en charge des suivis des enfants. Ces suivis constituent une activité importante des OAA qui, faute de moyens, les empêchent de se consacrer davantage auprès des familles en recherche d'enfant.

Des propositions de permanences ou de réunions sont aussi envisagées pour accompagner l'adoption en Russie. Ces réunions seront obligatoires tant en direction des candidats que du personnel de la Maison de l'Adoption sur les questions relatives à l'adoption dans ce pays. La structure soumissionnaire devra développer un réseau de personnes parlant français en Russie pour accueillir et renseigner les candidats du département des Hauts-de-Seine, une fois sur place.

Enfin, la Maison de l'Adoption soutiendra les associations d'aide à la parentalité adoptive et aux adoptés par l'octroi de subventions. Ces associations devront justifier d'un travail effectif dans le département des Hauts-de-Seine ou à destination des alto-séquanais.

3. Les actions développées avec d'autres services du Département

S'agissant le plus souvent de jeunes enfants, un travail en liaison avec la Protection Maternelle et Infantile (PMI) sera mis en place. Ainsi, la problématique adoptive pourrait être pensée en relation avec les équipes de la Maison de l'Adoption et de la PMI.

Afin de mieux travailler avec les pays d'origine des enfants et d'améliorer les relations avec certaines institutions, une démarche d'action humanitaire et d'aide au développement sera organisée. Il s'agit de travailler en bonne intelligence avec les pays pour une aide à moyen terme, notamment, en faveur des enfants de ces pays. Aussi, une démarche conjointe avec le Pôle Attractivité et Emploi ainsi qu'avec la SEM Coopération 92 est en cours.

Enfin, un centre documentaire sur l'adoption sera mis en place : des livres traitant du sujet pourront être consultés à la Maison de l'Adoption ainsi qu'une revue de presse spécialisée. Le centre documentaire de la Maison de l'Adoption disposera également d'un ordinateur connecté à Internet en libre service à l'usage des candidats.

(source : conseil général)

Rédigé par Christophe Grébert le jeudi 22 décembre 2005 à 08h24 dans Conseil general, Enfance | Lien permanent

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20.12.2005 Vietnam: Infos MAI.

Vietnam: Infos MAI...

20/12/2005

La Mission de l’adoption internationale informe les futurs parents adoptifs qu’une épidémie de pneumopathie d’origine indéterminée à ce jour, s’est déclarée au centre de protection sociale de BARIA VUNG TAU dans le Sud du Vietnam.

Les enfants déjà apparentés ont été placés chez des nourrices pour limiter le risque de contagion.
Il est fortement déconseillé aux futurs parents de se déplacer dans cette province.


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20.12.2005 Vietnam: taux de croissance démographique de 1,33 %.

Vietnam: taux de croissance démographique de 1,33 %...

Vietnam: taux de croissance démographique de 1,33 % 12/20/2005 -- 19:45(GMT+7)

Hanoi, 20 décembre (AVI) - Le taux de croissance démographique du Vietnam est au 1er avril 2005, de 1,33 %, soit une baisse de 0,7 % par rapport à la même période de l'année dernière, a annoncé mardi Nguyen Thien Truong, chef adjoint du Comité de la Démographie, de la Famille et de l'Enfance.

Selon les résultats de l'enquête menée au 1er avril dernier par le Département général des Statistiques, le nombre d'enfants par femme en âge de procréation est de 2,1, chiffre qui s'approche du taux de natalité de substitution, a fait savoir M. Truong lors d'une conférence de presse organisée mardi à l'occasion de la Journée de la population du Vietnam (26 décembre).

Cette année, l'Etat a décaissé plus de 67 milliards de dongs pour la campagne de renforcement des soins de la santé génésique et du plan famillial dans les régions difficiles qui connaîssent un taux élevé de natalité ou un grand nombre de 3e enfant.

Dans le cadre de cette campagne, les soins sont prodigués aux trois quarts de la population nationale, soit plus de 62 millions d'habitants. La campagne a contribué à freiner la croissance subite de la population, qui avait enregistrée de 1,47 % en 2003 et de 1,4 % en 2004.

En 2006, le Comité de la Démographie, de la Famille et de l'Enfance demandera aux localités de fixer leur indice sur le planning familial et l'application des mesures contraceptives, ainsi que d'autres mesures pour mieux réaliser ce travail. - AVI

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16.12.2005 Courrier du Vietnam: Le premier festival de la mer à Bà Ria-Vung Tàu.

Le premier festival de la mer à Bà Ria-Vung Tàu.....

Le premier festival de la mer à Bà Ria-Vung Tàu Créer une manifestation à la fois impressionnante et amicale.
Tel est le souhait des autorités de la province de Bà Ria-Vung Tàu (Sud) en organisant en avril 2006 le premier Festival de la mer.
Ce Festival de la mer de Bà Ria-Vung Tàu se déroulera du 11 au 15 avril 2006. Un colloque intitulé "Bà Ria-Vung Tàu, la destination des touristes et investisseurs", un concours de beauté et divers programmes de variétés constitueront les événements marquants de ce festival. Dès le 15 février, de nombreuses activités (atelier de sculpture sur pierre, concours de sculpture en sable, expositions de photos, de peintures, de livres, d'antiquités, foire,...) sont également programmées.
"Le Festival de la mer de Bà Ria-Vung Tàu valorisera tous ce qui fait l'attrait d'une région littorale en proposant entre autres des spectacles de variétés en front de mer, des compétitions sportives sur les plages et des défilés dans la rue", a indiqué le vice-président du Comité populaire provincial, Pham Quang Khai.
Avec son grand port et ses gisements pétroliers hauturiers, Bà Ria-Vung Tàu a une structure économique qui reflète son dynamisme (secteur industriel : 82,57%, secteur des services : 13,64% et secteur agricole : 3,8%).
Puissante économiquement, Bà Ria-Vung Tàu a aussi de multiples atouts pour développer le tourisme. Située dans le Nam Bô oriental, la province possède 305 km de côtes abritant de nombreuses plages ensoleillées tout au long de l'année, et aussi de nombreux sites enchanteurs à l'intérieur des terres.
Actuellement, la province compte 83 hôtels totalisant 3.000 chambres, et vient d'inaugurer 18 lieux de villégiature. Développer les infrastructures touristiques est un impératif car Bà Ria-Vung Tàu accueille annuellement environ 5 millions de visiteurs nationaux et 200.000 étrangers.

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15.12.2005 Rapport de l'Unicef « La situation des enfants dans le monde 2006 : exclus et invisibles »

Rapport de l'Unicef « La situation des enfants dans le monde 2006 : exclus et invisibles » ....

Des centaines de millions d'enfants exclus et "invisibles", dénonce l'UNICEF dans son rapport annuel


14 décembre 2005 - Des centaines de millions d'enfants, exploités et victimes de discriminations graves, sont devenus pratiquement « invisibles » aux yeux de la communauté internationale, alerte aujourd'hui l'agence des Nations Unies pour l'enfance, dans son rapport annuel sur la situation des enfants dans le monde, qui examine les causes de l'exclusion et de ces mauvais traitements.

« Des millions d'enfants disparaissent lorsqu'ils sont vendus ou forcés de travailler comme domestiques. D'autres, comme les enfants des rues, sont parfaitement visibles, mais exclus des services de base et de la protection la plus élémentaire. Non seulement ces enfants subissent des mauvais traitements mais ils sont aussi pour la plupart privés d'éducation, de soins de santé et des services essentiels dont ils ont besoin pour grandir et s'épanouir », alerte aujourd'hui le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) dans un communiqué publié à Londres.

Le rapport de l'UNICEF, intitulé « La situation des enfants dans le monde 2006 : exclus et invisibles » « se penche sur le sort des enfants les plus vulnérables du monde, ceux dont les droits à une enfance protégée et en bonne santé sont extrêmement difficiles à défendre », indique le communiqué.


« Ces enfants grandissent sans bénéficier des programmes de développement et sont souvent invisibles dans leur société, absents qu'ils sont des débats publics, de la législation, des statistiques ou des journaux. Si l'on ne se mobilise pas pour eux, des millions d'enfants seront oubliés, prisonniers d'une enfance marquée par la négligence et la maltraitance, ce qui aura des conséquences désastreuses sur leur bien-être à long terme et sur les progrès des nations », prévient l'agence des Nations Unies.

Aucune société soucieuse du bien-être de ses enfants et de son propre avenir, ne peut le tolérer, soutient le rapport.

« Pour réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), il sera nécessaire d'atteindre les enfants vulnérables dans l'ensemble du monde en développement », a déclaré la directrice générale de l'UNICEF Ann Veneman, à l'occasion du lancement du rapport.

« Il ne peut pas y avoir de progrès durable si nous continuons à ignorer les enfants qui ont le plus besoin d'aide - les plus pauvres, les plus vulnérables, ceux qui sont exploités et maltraités », a-t-elle ajouté.

Le rapport explique que les enfants privés des services vitaux risquent davantage de se faire exploiter parce qu'ils n'ont pas suffisamment d'informations sur les moyens de se protéger et parce que leurs options économiques sont limitées.

Les enfants pris dans un conflit armé sont souvent victimes de viol et d'autres formes de violence sexuelle. Ce sont ces enfants - seuls et sans défense - que l'on abandonne, affirme le rapport.

Selon l'UNICEF, les enfants courent le plus de risques de devenir invisibles et oubliés dans quatre situations principales.

Il s'agit premièrement des enfants sans identité officielle. Chaque année dans le monde en développement (à l'exclusion de la Chine), plus de la moitié des naissances ne sont pas enregistrées, ce qui prive plus de 50 millions d'enfants d'un droit fondamental : la reconnaissance de leur statut de citoyen.

Ces enfants n'apparaissent pas dans les statistiques officielles et ne sont pas considérés comme des membres à part entière de leur société. Sans identité officielle, ils peuvent être exclus de l'éducation, des soins de santé de qualité et d'autres services de base, avec de graves conséquences sur leur enfance et leur avenir. Par exemple, les enfants non enregistrés ne peuvent pas aller à l'école lorsqu'il faut un certificat de naissance pour s'inscrire.

Deuxièmement, les enfants privés des soins de leurs parents. « On estime que 143 millions d'enfants du monde en développement - 1 sur 13 - ont vu mourir au moins un de leurs parents. Pour les enfants très pauvres, la perte même d'un seul parent, notamment de la mère, peut avoir de lourdes conséquences sur leur santé et leur éducation », indique l'UNICEF.

Dans le monde, des dizaines de millions d'enfants passent une grande partie de leur vie dans la rue, où ils sont exposés aux mauvais traitements et à l'exploitation sous toutes ses formes. Plus d'un million d'enfants vivent en détention, la plupart du temps pour des délits mineurs.

Troisièmement, les enfants assumant un rôle d'adulte. Le rapport affirme que les enfants obligés d'assumer trop tôt un rôle d'adulte sautent des étapes cruciales de leur développement. Il s'agit notamment des centaines de milliers d'enfants qui participent à des conflits armés en tant que soldats, messagers, porteurs, cuisiniers et esclaves sexuels pour le compte de factions armées.

Mais cela vise aussi, malgré les lois qui interdisent les mariages d'enfants dans de nombreux pays, les plus de 80 millions de filles du monde en développement qui sont mariées avant l'âge de 18 ans - et pour beaucoup, bien avant.

On estime par ailleurs à 171 millions le nombre d'enfants qui travaillent dans des conditions périlleuses et manient des équipements dangereux, notamment dans des usines, des mines et dans l'agriculture.

Les enfants « invisibles » visent en dernier lieu les enfants exploités.

« Enfermés à l'abri des regards par les personnes qui profitent d'eux, exclus de l'école et des services essentiels, les enfants victimes de l'exploitation sont certainement parmi les plus invisibles. Leur situation et leur nombre sont pratiquement impossibles à évaluer », estime le rapport.

« Quelque 8,4 millions de jeunes se livrent aux pires formes du travail des enfants, y compris la prostitution. De nombreux sont asservis : obligés de travailler pour rembourser une dette, ils vivent dans une situation proche de l'esclavage », ajoute le rapport.

« Près de 2 millions d'enfants sont exploités dans l'industrie du sexe à des fins commerciales, et ils y sont régulièrement exposés à la violence sexuelle et physique », souligne l'UNICEF qui estime que chaque année, « des millions d'enfants sont vendus dans des cercles clandestins et illicites où ils sont forcés de se livrer à des activités dangereuses et dégradantes, y compris la prostitution ».

Le rapport met aussi en lumière les quelque 150 millions d'enfants handicapés dans le monde, dont beaucoup sont privés d'éducation, de soins de santé et d'un soutien affectif en raison d'une discrimination systématique.

Face à cette situation, l'UNICEF préconise de renforcer la « recherche, le contrôle et l'établissement de rapports », afin de signaler la nature et la fréquence des mauvais traitements infligés aux enfants.

Il recommande aussi aux Etats de rendre leur législation conforme au droit international qui protège les enfants, d'abolir les lois qui encouragent la discrimination et de mettre fin à l'impunité dont bénéficient les auteurs de crimes contre les enfants.

Il faut aussi éliminer les obstacles qui bloquent l'accès des enfants aux services essentiels, par exemple en supprimant l'obligation de fournir un certificat de naissance pour s'inscrire à l'école.

L'UNICEF recommande enfin le renforcement du financement des programmes en faveur des enfants.

Voir, sur le site de l'UNICEF, la vidéo de présentation du rapport.


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12.12.2005 Adoptions au Vietnam: Données statistiques au 30/11/2005 sur le site de l'Ambassade de France.

Adoptions au Vietnam: Données statistiques au 30/11/2005 sur le site de l'Ambassade de France....


Informations sur les adoptions au Vietnam

Cette Ambassade a reçu un total d'environ 2900 candidatures individuelles à l ' adoption d ' un enfant vietnamien depuis le premier avril 2001, date d ' entrée en vigueur effective de la convention franco-vietnamienne. À ce jour, ces dossiers se répartissent comme suit :

– 1192 candidatures ayant abouti avec l ' adoption d ' un enfant ;

– 646 candidatures annulées, soit à la demande des familles, soit en raison de l ' annulation de l ' agrément (adoption dans un autre pays, modification de la structure familiale, etc.) ;

– 1147 dossiers en cours de traitement auprès de l ' Autorité centrale vietnamienne ;

Les organismes agréés pour l ' adoption (OAA) ont en outre, à ce jour, pris en charge un total de 240 dossiers ( 156 ont abouti à une adoption et 84 sont en cours d ' instruction), ce qui porte à 1348 le nombre d ' adoptions réalisées depuis avril 2001.


ATTENTION

Les autorités vietnamiennes ont décidé de rendre obligatoire, à partir du 1er janvier 2006, le passage des adoptants français par des organismes autorités pour l'adoption, procédure d'ores et déjà appliquée aux autres Etats ayant passé avec le Vietnam une convention en matière d'adoption.

La procédure d'adoption individuelle va disparaître progressivement. Les derniers dossiers transmis, dans ce cadre, à l'autorité centrale vietnamienne sont les dossiers individuels complets parvenus à la Mission de l'Adoption Internationale avant le 1er octobre 2005. Ils suivront l'intégralité de l'ancienne procédure.

Après cette date, les candidats à l'adoption devront s'adresser aux organismes autorisés et habilités oeuvrant au Vietnam ou à l'Agence Française de l'Adoption dès qu'elle sera opérationnelle pour ce même pays.

Cf : Communiqué du 10 août 2005 de la Mission de l'adoption internationale (MAI) :

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/les-francais-etranger_1296/conseils-aux-familles_3104/adoption-internationale_2605/actualite_3230/vietnam-10-08-2005_21585.html
Les dossiers de demande d'adoption des 164 dernières familles bénéficiant d'une procédure individuelle d'adoption (i.e : dossiers complets parvenus à la Mission de l'Adoption internationale avant le 1 er octobre 2005) ont été remis aux autorités vietnamiennes le 28 novembre 2005.


Les familles suivant une procédure individuelle d ' adoption, dont le dossier a été remis à l ' Autorité centrale vietnamienne, et elles seules, ont la possibilité de se rendre au Vietnam pour tenter d ' identifier un enfant dans un orphelinat agréé.

RECOMMANDATIONS AUX CANDIDATS DONT LE DOSSIER A ÉTÉ TRANSMIS À L'AUTORITÉ CENTRALE VIETNAMIENNE ET QUI SOUHAITENT SE DÉPLACER AU VIETNAM POUR VENIR IDENTIFIER UN ENFANT :

L ' identification d ' un enfant à adopter et la finalisation de son adoption nécessitent en général deux voyages au Vietnam. En effet, un enfant recueilli dans un orphelinat n ' aura pas forcément un dossier déjà constitué et complet en vue de son adoption. Réunir tous les documents nécessaires auprès des administrations concernées (la police, les services sociaux, l ' orphelinat) nécessite en général un délai d ' environ trois mois. Selon les circonstances qui entourent l ' abandon de l ' enfant, ce délai peut s ' avérer plus long (identité de la mère biologique inconnue par exemple, ce qui implique une enquête de police).

En conséquence, cette ambassade recommande fortement aux futurs adoptants qui envisagent de venir au Vietnam aux fins d ' identifier un enfant à adopter de prévoir deux déplacements dans ce pays.

Enfin, l'attention des familles adoptantes est attirée sur la dégradation récente de la situation de l'adoption au Vietnam.

Le nombre d'enfants adoptables a considérablement diminué, rendant leur identification extrêmement longue, difficile et très souvent tributaire d'intermédiaires peu scrupuleux.

De ce fait, les familles qui se déplaceront au Vietnam doivent savoir qu'elles peuvent s'exposer à des séjours très longs et à des difficultés importantes.


Les familles dont le dossier n'a pas encore été transmis au Ministère de la Justice vietnamien NE SONT PAS CONCERNÉES par ces dispositions.

Procédure d'adoption au Vietnam

Données chiffrées par province

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08.12.2005 Livre: Les mystères des affinités franco-vietnamiennes.

Livre: Les mystères des affinités franco-vietnamiennes...

LE LIVRE

Les mystères des affinités franco-vietnamiennes


« Nous n'avons jamais eu qu'un même coeur » :c'est en ces termes que Nguyên Anh, le futur empereur Gia Long, unificateur du Vietnam, salua en 1799 la mort de Pigneau de Béhaine, évêque d'Adran, vicaire apostolique de Cochinchine, qui l'avait soutenu pour obtenir l'aide de la France. Ce déroutant témoignage d'amitié est l'une des multiples manifestations, recensées dans son ouvrage posthume par Jean Le Pichon, des liens étroits et complexes que tissent, entre 1620 et 1820, la France et l'Indochine. Après un rappel de l'histoire mouvementée de cette période, l'auteur souligne les affinités entre « l'esprit vietnamien et l'esprit français ». Affinités qui ont résisté à toutes les épreuves, aux malentendus comme aux affrontements parfois sanglants, et dont les racines plongent dans le secret des âmes. Importante contribution à l'histoire de ces trois cents ans de présence française, ce livre, fruit d'un travail considérable par un fin connaisseur de la région, est aussi un message d'ouverture et de respect des cultures. Un ouvrage essentiel pour comprendre le Vietnam d'aujourd'hui.

Michel Roquejeoffre

« France-Indochine. Au coeur d'une rencontre 1620-1820 », par Jean Le Pichon, Editions du Jubilé, 480 p., 17 euros.

Michel Roquejeoffre


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09.12.2005 Les pays pauvres sont aussi les plus corrompus.

Les pays pauvres sont aussi les plus corrompus...

La corruption est de plus en plus présente dans la plupart des pays, et les populations les plus pauvres en sont souvent les premières victimes, selon l'étude de Transparency International publiée vendredi 9 décembre à l'occasion de la Journée anti-corruption de l'ONU.

Le sondage, mené dans 69 pays par l'ONG spécialisée dans la lutte contre ce fléau, révèle que plus de 30 % des familles vivant au Cameroun, au Paraguay, au Cambodge et au Mexique ont dû verser des pots-de-vin au cours de l'année écoulée.

Dans vingt-deux autres Etats, dont de nombreux pays en développement, mais aussi en Grèce et en République tchèque, cette proportion s'établit entre 11 % et 30 %.

Ce sont les populations d'Afrique, le continent le plus pauvre de la planète, qui versent, semble-t-il, la part la plus élevée de leurs revenus en pots-de-vin. En tête de liste, le Cameroun, le Ghana et le Nigeria, où plus de 20 % de la richesse nationale par habitant serait engloutie par la corruption.

"Cette étude démontre que les peuples pensent que la corruption est profondément ancrée dans leur pays", souligne Huguette Labelle, présidente de Transparency International, à l'origine de ce Baromètre mondial de la corruption, réalisé auprès de 55 000 personnes avec la collaboration de l'institut de sondage états-unien Gallup.


Avec Reuters


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06.12.2005 Proposition de loi visant à améliorer les procédures et le suivi des adoptions .

Proposition de loi visant à améliorer les procédures et le suivi des adoptions...

N° 107 SÉNAT

SESSION ORDINAIRE DE 2005-2006

Annexe au procès-verbal de la séance du 25 novembre 2005

PROPOSITION DE LOI
visant à améliorer les procédures et le suivi des adoptions,

PRÉSENTÉE

Par Mme Muguette DINI,

Sénatrice

(Renvoyée à la commission des Affaires sociales, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement).

Adoption.


EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

La finalité de cette proposition de loi est d'améliorer les procédures et conditions de l'adoption. Elle vise prioritairement à recentrer le débat de l'adoption sur l'intérêt supérieur de l'enfant.
Dans cette perspective, cette proposition de loi poursuit trois objectifs :

- Elle apporte des précisions concernant les conditions d'octroi de l'agrément.

- Elle vise à offrir un meilleur accompagnement et une meilleure information des candidats à l'adoption, au travers de suivis spécifiques et personnalisés à toutes les étapes de la procédure et pendant la minorité de l'enfant. La création, à titre expérimental, d'un « lieu ressources » et d'un Observatoire départemental de l'adoption répond à cet objectif.

- Elle permet une meilleure prise en compte des contraintes liées aux procédures de l'adoption internationale :

· en apportant, d'une part, une plus grande flexibilité en ce qui concerne les congés pré-adoption et en établissant le versement d'indemnités journalières,

· en reconnaissant, d'autre part, la possibilité d'adopter des enfants étrangers dont la législation du pays d'origine ne prévoit pas cette possibilité.

Cette proposition de loi s'articule autour de grands axes qu'il convient de présenter brièvement.

Les articles 1 et 2 ont pour objectif de rendre impérative la notion de l'intérêt supérieur de l'enfant dans le déroulement des procédures d'adoption. Ainsi, toutes les décisions devront être prises et interprétées conformément à ce principe.

Les articles 3 à 9 clarifient plusieurs points de la procédure d'agrément.

Les articles 3, 4 et 5 complètent l'article L. 225-2 du code de l'action sociale et des familles.

Ils permettent d'envisager la prorogation du délai d'agrément de façon exceptionnelle et imposent désormais que, au delà de 12 mois après confirmation de la demande, l'agrément soit accordé. Le président du conseil général ne pourra, dès lors, prendre un arrêté d'avis défavorable. Cela obligera les services des conseils généraux à être très rigoureux dans la gestion des enquêtes.

Par ailleurs, l'article 5 pose la question des pressions que peuvent subir les présidents des conseils généraux face aux demandes « d'enfants ». Ces derniers portent alors le poids du refus alors que l'avis émane d'une commission spécifiquement formée à cet effet. L'avis de cette commission, composée de personnes compétentes, doit donc lier le président du conseil général.

L'article 6 permet simplement de réaffirmer de façon impérieuse, l'absolue nécessité de motivation pour tout refus ou retrait d'agrément. En effet, la motivation des refus d'agrément est capitale pour la compréhension des candidats à l'adoption qui doivent faire le deuil de l'enfant.

L'article 7 propose d'établir un écart d'âge minimum entre le plus jeune des parents adoptants et l'enfant adopté ainsi qu'un écart d'âge maximum entre le plus âgé des parents adoptants et l'enfant adopté.

Inspirée par les législations de nombreux pays européens, cette disposition n'autorise pas, par exemple, l'adoption d'un nouveau-né par un couple dont le plus jeune des parents a 50 ans, mais permettrait à celui-ci d'adopter un enfant âgé d'au moins 5 ans.

Cet article devrait d'ailleurs permettre une meilleure adaptation aux législations des pays d'origines qui comprennent assez mal que des personnes, trop âgées pour procréer, puissent recevoir un agrément.

Les articles 8 et 9 proposent de compléter l'article L. 225-3 du code de l'action sociale et des familles en prévoyant, avant le dépôt d'un dossier en vue d'agrément et pendant toute la procédure qui suit, l'obligation de participer à des réunions d'information animées par le conseil général ou ses partenaires associatifs.

Il s'agit d'instaurer l'obligation, pour les candidats en cours d'agrément, de suivre des réunions d'information ayant pour objectif de renforcer l'accompagnement des candidats dans leur réflexion et leur cheminement vers leur projet, au regard de la réalité de l'adoption. Elles leur permettront, ainsi, de bénéficier d'informations plus complètes comme cela est déjà pratiqué dans d'autres pays européens où des formations obligatoires avant l'agrément ont été mises en place.

Cet accompagnement devra reprendre les aspects juridiques, sociaux, culturels, psychologiques et prévoir une formation spécifique concernant les démarches indispensables à toute adoption.

Par ailleurs, ces réunions d'information constituent, désormais, un préalable obligatoire à toute décision d'agrément.

L'article 10 propose de rendre impérative la présence, dans le foyer, d'un intervenant ou d'une assistante sociale, à raison de deux réunions obligatoires avant le prononcé de l'adoption plénière pour l'adoption en France ou jusqu'à la transcription du jugement étranger pour l'adoption internationale.

Par ailleurs, afin de soutenir les familles nouvellement formées, la proposition de loi renforce l'obligation faite aux services de l'aide sociale à l'enfance d'assister les parents adoptants et de contrôler le bien-être des enfants adoptés au travers d'un suivi renforcé.

En effet, c'est rarement dans les premiers mois de l'arrivée de l'enfant, français ou étranger, dans sa famille adoptive que se détectent les difficultés relationnelles.

Un tel suivi paraît, dans certains cas, indispensable sur une longue période. Il semble qu'un contact régulier pourrait susciter un « appel au secours » de certaines familles avant que la situation ne se dégrade. Les cas de maltraitance, de rejet de l'enfant, de nouvel abandon existent. Aucune statistique n'a été produite à ce sujet et, il semblerait que 10 à 20 % des enfants adoptés se retrouvent dans les services d'aide à l'enfance.

L'article 11 envisage la création, à titre expérimental, dans les départements, d'un lieu « ressources ». De par sa proximité et sa réactivité face aux problèmes des parents qui se sentent responsables des difficultés rencontrées et éprouvent le besoin d'être aidés, ce lieu ressources permettra d'éviter les situations d'isolement qui aboutissent trop souvent au rejet de l'enfant.

En effet, il est difficile de se présenter devant un service social, peu informé des spécificités de l'adoption. Les points d'accueil de ce lieu ressources seront plus abordables, les parents adoptifs pouvant y avoir recours, avant de rencontrer des difficultés, lors des premiers mois de l'adoption. Il est préférable d'être en relation avec une structure qui assure un suivi et des contacts réguliers, depuis les premiers jours de l'adoption, et avant la survenance de problèmes entre l'enfant et ses parents. Ces contacts précoces permettront ainsi une mise en confiance des différents acteurs et un partage des expériences et des informations. Ils seront alors un moyen efficace de prévention et une aide précieuse dans la résolution des difficultés...

Ce lieu, extérieur aux services sociaux du département, sera ouvert aux enfants et pourra se doter de systèmes de « e-administration » ou de forum Internet ainsi que de structures d'accueil, de services, de personnes ou d'associations, en mesure de répondre aux questions et attentes des usagers.

La création de ce lieu ressources de l'adoption dans les départements devrait donc aboutir à une meilleure information des parents adoptants et des enfants adoptés en permettant de centraliser les documents et informations utiles au bon déroulement de l'adoption.

L'article 12 met en place, à titre expérimental, un observatoire de l'adoption dans les départements. Il aura pour mission l'établissement de statistiques afin d'avoir une meilleure connaissance de l'adoption. Il permettra également une meilleure centralisation des données et une harmonisation des méthodologies appliquées lors des enquêtes réalisées par les différentes associations, les organismes autorisés pour l'adoption et les services des départements.

Enfin, il devra réaliser un suivi régulier et une analyse complète des problèmes post-adoption. Il est important de noter que les parents participeront librement aux missions de l'observatoire par des contacts, des visites et des réponses aux questionnaires, dans le respect des libertés individuelles.

L'article 14 doit permettre de corriger ce que la Défenseure des enfants, Mme Claire BRISSET, dénonce comme « un véritable recul dans la prise en compte de l'intérêt de ces enfants. »

Dans la situation actuelle, « l'adoption d'un mineur étranger ne peut être prononcée si sa loi personnelle prohibe cette institution, sauf si ce mineur est né et réside habituellement en France ».

Ainsi, les enfants nés dans les pays de droit coranique ne peuvent être adoptés par des candidats de nationalité française car la France s'interdit d'accepter ces enfants sur son territoire dans le cadre de la procédure d'adoption. Or, ces enfants sont d'ores et déjà accueillis par des couples français dans le cadre d'une kafala judiciaire, qui est « le recueil légal des enfants abandonnés ou dont les parents s'avèrent incapables d'assurer l'éducation ».

Cet article a donc pour objet de rendre possible l'adoption, par des ressortissants français, d'un enfant sans filiation établie, abandonné au Maroc ou en Algérie, en revenant à la législation existant avant 2001.

Enfin les articles 15 à 18 contiennent des dispositions visant à prendre en compte la spécificité de l'accueil d'un enfant adopté par rapport aux enfants biologiques. Ils permettent d'aider les familles adoptantes à mieux supporter les charges financières, liées à l'adoption d'un ou de plusieurs enfants.

En effet, l'accueil d'un enfant adopté, en particulier à l'étranger, est considéré par l'ensemble des spécialistes de ces questions comme notoirement plus coûteux pour les parents que l'arrivée d'un enfant biologique : frais de constitution de dossier, voyages dans le pays d'origine, frais d'actes dans le pays de l'enfant... Cet état de fait crée une rupture d'égalité et nécessite d'être traité par le biais de la solidarité nationale.

Il est donc proposé, dans ces articles, d'assouplir les conditions du congé antérieur à l'adoption en cas d'adoption internationale car de nombreux pays exigent la présence des candidats à l'adoption pendant une durée supérieure à sept jours.

Il convient également de prévoir que, pendant ce congé, le salarié perçoive une indemnité, car, même si l'adoption n'est pas réalisée, ce déplacement dans le pays d'origine en constitue un pré-requis indispensable. C'est aussi souvent à l'occasion de ce voyage que les futurs parents prennent, pour la première fois, contact avec leur futur enfant.

En cas d'adoption nationale, les futurs parents doivent également prendre régulièrement contact avec l'enfant, pendant les jours précédant son arrivée effective au sein du foyer.

Cet article a donc pour but le versement d'une indemnisation journalière, qui puisse débuter avant l'arrivée de l'enfant au sein de la famille adoptante, afin que celle-ci puisse préparer, au mieux, l'accueil et l'intégration de celui-ci.

Par ailleurs, et même si ces mesures ne relèvent pas du domaine de la loi, il est absolument indispensable de veiller à ce que les familles candidates se voient remettre un document qui contienne les mesures juridiques à réaliser pour bien réussir les démarches relatives à l'adoption (information sur les changements de prénoms par exemple ou la nécessité de procéder rapidement à la validation de l'adoption plénière).

Telles sont, Mesdames et Messieurs les sénateurs, les dispositions de la présente proposition de loi que je vous demande de bien vouloir adopter.


PROPOSITION DE LOI

Article 1er

Avant la section 1 du chapitre V du titre II du livre II du code de l'action sociale et des familles, il est ajouté un article L. 224-13 ainsi rédigé :

« Art. L. 224-13. - Toutes les procédures d'adoption doivent viser à ce que tout enfant ait droit à une famille et doivent respecter le principe de l'intérêt supérieur de l'enfant. »

Article 2

Avant le chapitre Ier du titre VIII du livre Ier du code civil, il est ajouté un article L. 342-9 ainsi rédigé :

« Art. 342-9. - Toutes les procédures d'adoption doivent viser à ce que tout enfant ait droit à une famille et doivent respecter le principe de l'intérêt supérieur de l'enfant. »

Article 3 Après la deuxième phrase du deuxième alinéa de l'article L. 225-2 du code de l'action sociale et des familles, il est inséré une phrase ainsi rédigée :

« De façon exceptionnelle, ce délai peut être prorogé de trois mois, une seule fois, sur demande motivée par les services du conseil général. »

Article 4 Après le troisième alinéa de l'article L. 225-2 du code de l'action sociale et des familles, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Dans tous les cas, au-delà de ce délai de douze mois, l'agrément est considéré comme étant accordé. Le président du conseil général ne peut, dès lors, prendre un arrêté d'avis défavorable à l'agrément ».

Article 5

Dans la première phrase du deuxième alinéa de l'article L. 225-2 du code de l'action sociale et des familles, les mots : « après avis » sont remplacés par les mots : « en conformité avec l'avis ».

Article 6

À l'article L. 225-4 du code de l'action sociale et des familles, après le mot : « agrément » est inséré le mot : « expressément ».

Article 7

L'article 344 du code civil est complété par trois alinéas ainsi rédigés :

« L'écart d'âge maximum, entre le plus jeune des adoptants et l'enfant qu'ils se proposent d'adopter est de 45 ans.

« L'écart d'âge maximum, entre le plus âgé des adoptants et l'enfant qu'ils se proposent d'adopter est de 55 ans.

« En cas d'adoption par un seul candidat, l'écart d'âge maximum, avec l'enfant qu'il se propose d'adopter est de 45 ans. »

Article 8

À l'article L. 225-3 du code de l'action sociale et des familles, après le premier alinéa sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« Avant le dépôt de la confirmation de la demande, les candidats à l'adoption ont l'obligation de participer à une réunion d'information animée par le conseil général ou ses partenaires associatifs. Les informations prodiguées reprennent les aspects juridiques, sociaux, culturels et psychologiques de l'adoption ainsi qu'une formation spécifique concernant les démarches indispensables à toute adoption.

« Ces réunions d'information constituent, dans tous les cas, un préalable obligatoire à tout dépôt de confirmation de la demande. La présence de tous les candidats à l'adoption est obligatoire selon les conditions fixées par décret. »

Article 9

Le deuxième alinéa de l'article L. 225-3 du code de l'action sociale et des familles est remplacé par deux alinéas ainsi rédigés :

« Pendant toute la procédure d'agrément, ces personnes ont l'obligation de participer à des réunions d'information animées par le conseil général ou ses partenaires associatifs.

« Ces réunions d'information constituent, dans tous les cas, un préalable obligatoire à toute décision d'agrément. La présence de tous les candidats à l'adoption est obligatoire et certifiée selon les conditions fixées par décret. »

Article 10

L'article 225-18 du code de l'action sociale et des familles est ainsi rédigé :

« Art. L. 225-18. - Le mineur placé en vue d'adoption ou adopté bénéficie d'un accompagnement par le service de l'aide sociale à l'enfance ou l'organisme mentionné à l'article L. 225-11 à compter de son arrivée au foyer de l'adoptant et jusqu'au prononcé de l'adoption plénière en France ou jusqu'à la transcription du jugement étranger. Cet accompagnement consiste en deux réunions obligatoires au foyer adoptif, en présence d'une assistante sociale des services du département ou d'une personne spécifiquement formée à cet effet et bénéficiant expressément d'une délégation de travail du service de l'aide social à l'enfance compétent.

« L'accompagnement est également prolongé si l'adoptant le demande, notamment s'il s'y est engagé envers l'État d'origine de l'enfant. Dans ce dernier cas, il s'effectue selon les modalités de calendrier déterminées au moment de l'engagement, sous la responsabilité des services du conseil général. »

Article 11

Après l'article L. 225-18 du code de l'action sociale et des familles, il est inséré un article L. 225-18-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 225-18-1. - Il est créé, dans un délai d'un an à compter de l'entrée en vigueur de la présente loi, pour une durée de quatre ans, et à titre expérimental, un « lieu ressources » départemental de l'adoption, sous la responsabilité du conseil général.

« La liste des départements, dont la candidature a été retenue, est déterminée par décret.

« Ce « lieu ressources » doit permettre d'accueillir les parents adoptifs et les enfants adoptés, éprouvant des difficultés, directement liées à l'adoption, et désirant un soutien psychologique, social ou moral. On y trouvera les services, les personnes, les associations, en mesure d'apporter une réponse aux questions posées.

« De plus, il devra mettre à disposition des documents et informations, régulièrement mises à jours, à destination des usagers et relatifs à l'adoption.

« Un décret en Conseil d'État détermine les modalités de fonctionnement de ces lieux ressources.

« Dans un délai de six mois avant le terme de l'expérimentation, le Gouvernement adresse au Parlement un rapport d'évaluation assorti des observations des départements, des antennes de l'Agence française de l'adoption ainsi que des divers organismes ou associations y ayant participé. »

Article 12

Après l'article L. 225-18 du code de l'action sociale et des familles, il est inséré un article L. 225-18-2 ainsi rédigé :

« Art. L. 225-18-2. - Il est créé, dans un délai d'un an à compter de l'entrée en vigueur de la présente loi, pour une durée de quatre ans, et à titre expérimental, un observatoire départemental de l'adoption.

« La liste des départements, dont la candidature a été retenue, est déterminée par décret.

« Cet observatoire, chargé du suivi des adoptions en France, est composé du président du conseil général, du directeur des services de l'aide sociale à l'enfance, d'un représentant des associations des familles, et d'un représentant de l'Agence française de l'adoption.

« Il a pour mission, un suivi régulier et une analyse complète des problèmes post-adoption, et détermine les préoccupations qui lui sont spécifiques. L'observatoire a également pour mission de coordonner les résultats et les méthodologies des enquêtes réalisées par les différentes associations, les organismes autorisés par l'adoption et les services du département.

« Les parents participent librement aux missions de l'observatoire par des contacts, des visites et des enquêtes ou questionnaires facultatifs, dans le respect des libertés individuelles.

« Un décret en Conseil d'État détermine les modalités de fonctionnement de l'observatoire.

« Dans un délai de six mois avant le terme de l'expérimentation, le Gouvernement adresse au Parlement un rapport d'évaluation assorti des observations des départements, des antennes de l'Agence française de l'adoption ainsi que des divers organismes autorisés par l'adoption y ayant participé. »

Article 13

Le deuxième alinéa de l'article L. 225-15 du code de l'action sociale et des familles est ainsi rédigé :

« L'Agence française de l'adoption est constituée sous forme d'un groupement d'intérêt public. L'État et les départements en sont membres de droit. Les organismes autorisés pour l'adoption mentionnés à l'article L. 225-11 et les associations de parents adoptifs dont la liste est fixée par un arrêté du ministre chargé des Affaires étrangères disposent d'une voix consultative au sein du conseil d'administration. »

Article 14

Le deuxième alinéa de l'article 370-3 du code civil est supprimé.

Article 15

La deuxième phrase du deuxième alinéa de l'article L. 331-7 du code de la sécurité sociale est rédigée comme suit : « Celle-ci débute à compter de l'arrivée de l'enfant au foyer ou peut être de six semaines, en temps cumulé, avant la date prévue de l'arrivée de l'enfant, en cas d'adoption internationale et de sept jours calendaires, en cas d'adoption nationale. »

Article 16

Au premier alinéa de l'article L. 122-28-10 du code du travail, les mots : « non rémunéré » sont supprimés.

Article 17

Dans la première phrase du cinquième alinéa de l'article L. 122-26 du code du travail, les mots : « à dater de l'arrivée de l'enfant au foyer » sont remplacés par les mots : « pour accueillir l'enfant au foyer dans des conditions fixées par voie réglementaire ».

Article 18

La troisième phrase du cinquième alinéa de l'article L. 122-26 du code du travail est rédigée comme suit : « La suspension du contrat de travail peut être prise pour une période de six semaines, en temps cumulé, avant la date prévue de l'arrivée de l'enfant, en cas d'adoption internationale et de sept jours calendaires, en cas d'adoption nationale. »

Article 19

I - Les charges éventuelles qui résulteraient pour les collectivités territoriales de l'application de la présente loi sont compensées par le relèvement à due concurrence de la dotation globale de fonctionnement.

II - Les charges éventuelles qui résulteraient pour l'État de l'application de la présente loi sont compensées à due concurrence par la création d'une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

III - Les charges éventuelles qui résulteraient pour les organismes de sécurité sociale de l'application de la présente loi sont compensées à due concurrence par la création d'une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.



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06.12.2005 Défenseur des enfants: rapport annuel 2005.

Rapport abrégé de l'année 2005.

Rapport de l'année 2005...

 

Introduction par Claire Brisset
Défenseure des Enfants

Six ans au service des enfants

Le rapport élaboré pour 2005 par l’Institution du Défenseur des Enfants revêt cette
année un aspect bien particulier. S’il retrace, comme tous les ans depuis 2000, les points
les plus marquants relevés au cours de l’année écoulée, il dresse aussi un bilan des actions
entreprises depuis bientôt six ans, aussi bien dans le domaine des cas individuels que
dans celui des problématiques collectives que l’Institution a tenté de faire progresser.
Une Institution qui est à présent établie dans la constellation de tous ceux, et ils sont
nombreux, qui tentent de faire progresser les droits des enfants dans notre pays.
C’est avec fierté qu’elle parvient, dans un cas sur deux, à tirer de l’ornière les situations
individuelles parfois les plus douloureuses. Mais l’Institution, comme tout autre structure,
a aussi son lot d’échecs toujours très douloureusement ressentis.

Le présent rapport analyse également une thématique particulière, celle des mineurs
face à la justice, justice civile, justice pénale. L’année 2005 a été marquée d’une avancée
considérable que nous avions souhaitée depuis la création de l’Institution : la Cour de
Cassation a enfin reconnu la possibilité pour les tribunaux de se référer directement aux
dispositions de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant dans leurs prises de décision.

Néanmoins, la justice française est-elle armée pour répondre aux tâches immenses
que, de plus en plus, la société contemporaine lui confie ? Les moyens que lui accorde la
collectivité ne sont pas à la mesure de ces tâches toujours croissantes. La justice n’est pas
équipée pour répondre comme elle le doit au contentieux des divorces et des séparations,
devenu au fil des années un véritable contentieux de masse. Prête-t-elle suffisamment
d’attention à la parole des enfants, qu’il s’agisse de leur parole dans les conflits familiaux
ou de leur parole comme victimes - voire comme auteurs - d’actes violents ? La lutte contre
la délinquance s’accompagne-t-elle de suffisamment d’efforts dans le domaine de la
prévention ? La formation des magistrats les prépare-t-elle aux responsabilités - immensesqui
leur sont confiées ? Les avocats d’enfants, discipline nouvelle, ne sont pas assez
nombreux, assez rémunérés, formés, considérés, pour seconder les enfants et leur famille
dans un univers judiciaire qui leur paraît impénétrable. Comment améliorer les relations,
parfois tendues, entre les forces de sécurité et les mineurs, singulièrement les adolescents ?
Toutes ces questions sont abordées dans le présent rapport.

Au moment d’achever mon mandat, quelques conclusions me paraissent devoir
être tirées des années qui viennent de s’écouler. La première est que, malgré toutes
les difficultés qu’elle rencontre, notre société porte sur l’enfance un regard dont elle n’a
généralement pas à rougir. C’est presque toujours un regard de tendresse et d’espoir, un
regard protecteur, porteur d’avenir. Mais cette réalité est fragile. Fragile est notre système
éducatif, désarmés sont beaucoup d’enseignants auxquels les familles mesurent leur
confiance ; fragile est notre système judiciaire, souvent enfermé dans un fonctionnement
rigide, et auquel le pays mesure trop chichement les moyens. Fragile encore notre système
de protection de l’enfance en danger, qui cherche à éviter les failles dans lesquelles peuvent
tomber les enfants les plus vulnérables. Fragiles enfin ces familles que l’extrême pauvreté
menace en permanence, comme ces enfants étrangers auxquels nous ne parvenons toujours
pas à trouver une place. De ces réalités contradictoires naissent des enfances que notre
monde chahute violemment.

Claire Brisset
Défenseure des Enfants

SOMMAIRE

Le Défenseur des Enfants, une autorité de l'État
- Une autorité indépendante pour faire connaître et respecter les
droits des enfants
- Le comité consultatif
- Le comité consultatif de jeunes
- Les partenaires
- Les activités d'information
- Les rencontres et audiences de la Défenseure des Enfants

Les dossiers individuels
- Étude et Analyse
- Quelques cas soumis à la Défenseure des enfants

Bilan des propositions du mandat

Les dossiers collectifs
1. L'enfant face à la justice
2. Les mineurs étrangers, une année en ombres et lumières
3. Trop de pressions néfastes sur les jeunes espoirs du sport
4. Proscrire toute violence de l'institution scolaire
5. Plus d'un million d'enfants pauvres en France
6. Déplacement de la Défenseure des Enfants en Nouvelle-Calédonie

Dix propositions de la Défenseure des Enfants


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01.12.2005 Courrier du Vietnam: Protéger les nouveau-nés du sida.

Courrier du Vietnam: Protéger les nouveau-nés du sida...

L'augmentation du nombre de femmes enceintes séropositives pose aux médecins le problème de la prévention du sida chez les nouveau-nés. Explications
du docteur Nguyên Thi Hông (photo ci-contre), de Hôpital central gynéco-obstétrique à Hanoi.
Les femmes séropositives donnent-elles toujours naissance à un enfant séropositif ?

Seul un quart d'entre elles transmettent le virus à leur enfant. Utiliser des médicaments antirétroviraux permet de diminuer cette contamination. Mais la grossesse accélère le développement de la maladie et souvent, ces bébés deviennent rapidement orphelins.
Quelles sont les mesures à prendre, quand une femme séropositive veut un enfan ?
Elle doit être suivie à l'hôpital, recevoir un traitement antirétroviral et accoucher par césarienne. Ces précautions abaissent le taux de transmission en dessous de 8%. En outre, comme toute personne séropositive, elle doit utiliser des préservatifs dans les rapports sexuels, pour ne pas transmettre le virus mais aussi pour ne pas augmenter sa concentration dans son corp.

Est ce que les mères peuvent allaiter leurs enfants ?
L'allaitement est déconseillé car le virus VIH est transmis par le lait maternel. Mais si la mère n'a pas les moyens d'acheter des substituts de lait maternel, elle doit nourrir son bébé par l'allaitement exclusif jusqu'à l'âge de 4 à 6 mois. C'est plus sûr pour le bébé, parce que l'eau et les autres aliments peuvent être contaminés par des microbes et des impuretés qui vont endommager ses intestins et favorisent la pénétration du virus. Par ailleurs, vider les seins fréquemment diminue la concentration du VIH dans le lait maternel.

Quelle est la prise en charge des enfants à la naissance ?
Dans les premières mois, on ne peut pas savoir quels sont les enfants contaminés par le virus, c'est pourquoi, on leur donne systématiquement à la naissance des médicaments antirétroviraux, par précaution. Après 2 ou 3 mois, il faut faire des tests pour déterminer si l'enfant est séropositif. S'il est contaminé, il sera suivi à l'hôpital.

Propos recueilli par Dang Huê.

01.12.2005 Courrier du Vietnam: "Sans cet hôpital, j'étais perdue".

Courrier du Vietnam: "Sans cet hôpital, j'étais perdue" ...

Les femmes enceintes, porteuses du virus du sida, ont très peur de contaminer leurs bébés. Les soignants de l'Hôpital central gynéco-obstétrique à Hanoi se battent pour les soutenir et protéger leurs enfants.

"Au département des maladies infectieuses, l'hygiène est très importante. Chaque jour, on doit laver les chambres plusieurs fois", explique une infirmière. Le département obstétrique 3, chargé de traiter les mères touchées par les maladies infectieuses occupe un pavillon vétuste, caché par les bâtiments modernes de l'Hôpital central gynéco-obstétrique. Ici, pas de cris des nouveau-nés, peu de va et vient, les mères vivent séparées de leur enfant. Les bébés ont été transférés dans un autre bâtiment pour recevoir des soins. Le pavillon existe en marge de l'agitation de l'hôpital.
Dans une salle au fond du couloir, une jeune femme vient de recevoir des médicaments d'une infirmière. "Il s'agit de traitement pour couper le lait maternel", explique l'infirmière d'une voix douce. "C'est une femme porteuse du virus du sida. On déconseille aux femmes séropositives d'allaiter leur enfant parce que le lait contient le virus", ajoute-t-elle. Y., 27 ans a accouché par césarienne il y a deux jours, mais elle a bonne mine. Son fils pèse 3,5 kg. "Si nous n'avions pas reçu les encouragements et les soins des médecins et infirmières de cet hôpital, nous n'aurions pas su quoi faire", raconte Y.
Diplômée d'une université à Hanoi, Y. travaille pour une compagnie aérienne. Comme les autres jeunes filles, heureuse et insouciante, Y s'est mariée et désirait un enfant. Elle est enceinte de 38 semaines, quand le médecin lui demande comme à tous les futures mères, de faire un test de pistage du VIH avant d'accoucher. À ce moment là, Y a reçu une mauvaise nouvelle. Elle est porteuse du virus du sida et son enfant peut être contaminé.
"J'étais effondrée et ne pouvais pas le croire. Je sais aujourd'hui que j'ai été contaminée par mon ancien copain", explique la jeune femme. Rapidement, Y pense à son enfant. Elle a peur pour lui. Elle fait le tour de tous les hôpitaux et centres de consultations à Hanoi avant de décider d'accoucher à cet hôpital.
"J'ai un peu assuré quant Mme Nguyên Thi Hông, directrice du département m'a donné des conseils et des soins. Avant d'accoucher par césarienne, j'ai pris une dose unique de médicaments antirétroviraux afin de diminuer la contamination de mon enfant. Mon petit bébé a bénéficié aussi de médicaments pendant une semaine. Je n'ai ressentis aucune discrimination de la part des médecins et infirmières. Ils m'ont aidé et soigné comme leurs proches", raconte Y, émue. "Je souhaite que la médecine se développe. Grâce aux soins dévoués des médecins, les malades auraient un meilleur avenir", ajoute-elle avant être rappelée de prendre le dîner. Les malades doivent bien être nourris et ne doivent pas oublier les repas.
Y. n'est pas seule dans son cas, depuis le début de l'année, selon Mme Hông, directrice du département 3, l'hôpital a reçu 87 futures mères séropositives. "Malgré des risques de contamination nous ne différencions pas ces femmes. Nous faisons tout notre possible pour elles", affirme-t-elle.


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29.11.2005 - Préparation de la création de l'Agence Française de l'Adoption

Préparation de la création de l'Agence Française de l'Adoption...

Communique:

Préparation de la création
de l'Agence Française de l'Adoption


Philippe BAS, ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille, a tenu aujourd'hui une réunion de travail pour préparer la création de l'Agence Française de l'Adoption


Philippe BAS a présidé ce matin une réunion de travail associant les représentants des trois collèges constitutifs de la future Agence Française de l'Adoption : l'Etat, les départements et les fédérations d'organismes autorisés pour l'adoption.

Cette matinée de travail a permis de confirmer le respect du calendrier de mise en place de l'Agence Française de l'Adoption, très attendue par les futurs adoptants.

Au cours de cette réunion, les signatures des différents membres du Groupement d'Intérêt Public (G.I.P.) « Agence Française de l'Adoption » ont été recueillies afin de permettre d'organiser dans les prochaines semaines, une fois l'arrêté d'approbation paru, une assemblée générale constitutive et l'élection du conseil d'administration de l'Agence.

C'est une étape supplémentaire qui est ainsi franchie et qui permettra d'assurer l'ouverture opérationnelle de l'Agence au cours du premier trimestre 2006.


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29.11.2005 - les grands axes de la réforme de la protection de l'enfance.

les grands axes de la réforme de la protection de l'enfance...

Ministère Délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnees handicapées, à la Famille - Philippe Bas annonce les grands axes de la réforme de la protection de l'enfance

Emetteur : Ministère Délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnees handicapées, la Famille.

Philippe Bas, ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille, a présenté le 23 novembre en Conseil des ministres une communication sur les grands axes de la réforme de la protection de l'enfance.

En 2003, 11.173 crimes et délits de maltraitance sur enfants ont été répertoriés, contre 9590 en 2000. Chaque année en France, cent assassinats d'enfants, pour la plupart des nourrissons, sont dénombrés. Des infanticides ont lieu qui restent ignorés. 270 00 enfants sont pris en charge par l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE). Une réforme du dispositif de protection de l'enfance apparaît nécessaire et urgente, afin d'améliorer la détection des situations dramatiques, d'adapter les modes de prise en charge des enfants à leurs véritables besoins et de donner à la prévention toute sa place.

L'organisation du dispositif de protection de l'enfance doit être clarifiée. Les interventions judiciaires et l'action administrative doivent être mieux articulées ; il est nécessaire de fournir des outils d'évaluation aux professionnels, de clarifier les pratiques et de mieux former les personnes qui interviennent auprès des enfants, pour les sensibiliser à ces problématiques. Le rôle de coordination des Conseils généraux doit être réaffirmé et renforcé : il doit permettre de centraliser les informations concernant les enfants et ainsi de prendre les mesures les plus adaptées, le plus tôt possible.

Le secret professionnel est essentiel car il fonde la confiance des familles. Mais lorsque la vie d'un enfant est en danger, ce secret doit être partagé entre professionnels habilités.

Les modes de prise en charge des enfants (maintien à domicile ou placement) doivent être diversifiés et assouplis. Les expérimentations qui on été menées doivent être analysées et développées lorsqu'elles sont pertinentes.

La prévention, qui ne représente que 4% du budget de l'Aide Sociale à l'Enfance, doit être développée, notamment pour détecter le plus tôt possible les problèmes, en mettant à profit des moments importants dans la vie de l'enfant : examen du 4ème mois de grossesse, naissance, examen en maternelle vers 3-4 ans, suivi par la PMI et santé scolaire.

La réforme doit placer l'enfant au coeur du dispositif de protection de l'enfance. Ce dispositif n'a toutefois pas vocation à se substituer aux parents, qui doivent assumer leurs responsabilités. Mais il doit les soutenir lorsqu'ils éprouvent des difficultés à exercer la fonction parentale.

Cette réforme s'appuiera sur un grand débat national, relayé dans chaque département dans les mois qui viennent et qui associera l'ensemble des acteurs concernés. Philippe BAS soumettra un projet de loi au Parlement au printemps 2006.


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29.11.2005 - Une réunion de travail pour préparer la création de l'Agence Française de l'Adoption

Une réunion de travail pour préparer la création de l'Agence Française de l'Adoption...

Ministère Délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnees handicapées, la Famille - Préparation de la création de l'Agence Française de l'Adoption.

Emetteur : Ministère Délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnees handicapées, la Famille Philippe BAS, ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille, a tenu aujourd'hui une réunion de travail pour préparer la création de l'Agence Française de l'Adoption.

Philippe BAS a présidé ce matin une réunion de travail associant les représentants des trois collèges constitutifs de la future Agence Française de l'Adoption : l'Etat, les départements et les fédérations d'organismes autorisés pour l'adoption.

Cette matinée de travail a permis de confirmer le respect du calendrier de mise en place de l'Agence Française de l'Adoption, très attendue par les futurs adoptants.

Au cours de cette réunion, les signatures des différents membres du Groupement d'Intérêt Public (G.I.P.) « Agence Française de l'Adoption » ont été recueillies afin de permettre d'organiser dans les prochaines semaines, une fois l'arrêté d'approbation paru, une assemblée générale constitutive et l'élection du conseil d'administration de l'Agence.

C'est une étape supplémentaire qui est ainsi franchie et qui permettra d'assurer l'ouverture opérationnelle de l'Agence au cours du premier trimestre 2006.


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31.10.2005 - Ambassade de France: Informations sur les adoptions au Vietnam.

Informations sur les adoptions au Vietnam...

Informations sur les adoptions au Vietnam:conseils-aux-familles...

Informations pratiques 31/10/2005

Informations sur les adoptions au Vietnam

Cette Ambassade a reçu un total d'environ 2700 candidatures individuelles à l'adoption d'un enfant vietnamien depuis le premier avril 2001, date d'entrée en vigueur effective de la convention franco-vietnamienne. À ce jour, ces dossiers se répartissent comme suit :

– 1123 candidatures ayant abouti avec l'adoption d'un enfant.
– 642 candidatures annulées, soit à la demande des familles, soit en raison de l'annulation de l'agrément (adoption dans un autre pays, modification de la structure familiale, etc.) ;
– 969 dossiers en cours de traitement auprès de l'Autorité centrale vietnamienne ;

Les organismes agréés pour l'adoption (OAA) ont en outre, à ce jour, pris en charge un total de 238 dossiers ( 155 ont abouti à une adoption et 83 sont en cours d'instruction), ce qui porte à 1278 le nombre d'adoptions réalisées depuis avril 2001.

ATTENTION

Les autorités vietnamiennes ont décidé de rendre obligatoire, à partir du 1er janvier 2006, le passage des adoptants français par des organismes autorités pour l'adoption, procédure d'ores et déjà appliquée aux autres Etats ayant passé avec le Vietnam une convention en matière d'adoption.

La procédure d'adoption individuelle va disparaître progressivement. Les derniers dossiers transmis, dans ce cadre, à l'autorité centrale vietnamienne sont les dossiers individuels complets parvenus à la Mission de l'Adoption Internationale avant le 1er octobre 2005. Ils suivront l'intégralité de l'ancienne procédure.

Après cette date, les candidats à l'adoption devront s'adresser aux organismes autorisés et habilités oeuvrant au Vietnam ou à l'Agence Française de l'Adoption dès qu'elle sera opérationnelle pour ce même pays.

Cf : Communiqué du 10 août 2005 de la Mission de l'adoption internationale (MAI) :

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/les-francais-etranger_1296/conseils-aux-famille\ s_3104/adoption-internationale_2605/actualite_3230/vietnam-10-08-2005_21585.html

Les dossiers de demande d'adoption des dernières familles qui pourront bénéficier d'une procédure individuelle d'adoption (i.e : dossiers complets parvenus à la Mission de l'Adoption internationale avant le 1 er octobre 2005) seront remis aux autorités vietnamiennes le 28 novembre 2005. 164 familles sont concernées.

Les familles suivant une procédure individuelle d'adoption, dont le dossier a été remis à l'Autorité centrale vietnamienne, et elles seules, ont la possibilité de se rendre au Vietnam pour tenter d'identifier un enfant dans un orphelinat agréé.

RECOMMANDATIONS AUX CANDIDATS DONT LE DOSSIER A ÉTÉ TRANSMIS À L'AUTORITÉ CENTRALE VIETNAMIENNE ET QUI SOUHAITENT SE DÉPLACER AU VIETNAM POUR VENIR IDENTIFIER UN ENFANT :

L'identification d'un enfant à adopter et la finalisation de son adoption nécessitent en général deux voyages au Vietnam. En effet, un enfant recueilli dans un orphelinat n'aura pas forcément un dossier déjà constitué et complet en vue de son adoption. Réunir tous les documents nécessaires auprès des administrations concernées (la police, les services sociaux, l'orphelinat) nécessite en général un délai d'environ trois mois. Selon les circonstances qui entourent l'abandon de l'enfant, ce délai peut s'avérer plus long (identité de la mère biologique inconnue par exemple, ce qui implique une enquête de police).

En conséquence, cette ambassade recommande fortement aux futurs adoptants qui envisagent de venir au Vietnam aux fins d'identifier un enfant à adopter de prévoir deux déplacements dans ce pays.

Enfin, l'attention des familles adoptantes est attirée sur la dégradation récente de la situation de l'adoption au Vietnam.

Le nombre d'enfants adoptables a considérablement diminué, rendant leur identification extrêmement longue, difficile et très souvent tributaire d'intermédiaires peu scrupuleux.

De ce fait, les familles qui se déplaceront au Vietnam doivent savoir qu'elles peuvent s'exposer à des séjours très longs et à des difficultés importantes.


Les familles dont le dossier n'a pas encore été transmis au Ministère de la Justice vietnamien NE SONT PAS CONCERNÉES par ces dispositions.



Données chiffrées par province
http://www.ambafrance-vn.org/Informations sur les adoptions/Données chifrées par provinces


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24.11.2005 - Une adoption peut-elle être réussie?

Une adoption peut-elle être réussie?...

Une adoption peut-elle être réussie?
par Jacqueline Remy, Marie Huret

Au début de l'année, la politologue Evelyne Pisier a publié Une question d'âge, chez Stock dans lequel elle levait un tabou sur difficulté d'avoir des relations pacifiées avec ses enfants adoptés. Comme un mirroir, Barbara Monestier, adoptée à 4 ans et demi au Chili, signe un témoignage Dis merci! chez Anne Carrière.

Vous pourriez être la fille et la mère. Quel effet cela vous fait-il de vous rencontrer?

Barbara Monestier: J'avais peur de lire Evelyne Pisier. Mais cela m'a permis de comprendre ma mère, de saisir mes propres maladresses.
Si chacune avait pu savoir ce qui se passait dans la tête de l'autre, quel gâchis on aurait pu éviter!

Evelyne Pisier: Je ne sais pas si le gâchis est évitable. J'ai lu avec émotion le livre de Barbara. Le mien est dur pour moi-même, dur pour les parents. Nous vivons dans un système terriblement hypocrite où la culpabilité est entretenue des deux côtés. Combien disent à l'enfant: «Tu te rends compte de la chance que tu as, tu devrais être plus gentille!» C'est intolérable dans l'autre sens: «Ce n'est pas très grave que votre enfant ne réussisse pas, de toute façon vous n'êtes pas sa vraie mère!»

C'est l'adoption qui est un traumatisme, ou l'abandon?

B. M.: Pour les parents, c'est l'abandon, alors que pour les enfants, c'est d'abord l'adoption. J'en garderai des séquelles toute ma vie. J'étais abandonnée, mais jusqu'à 4 ans et demi, je ne me suis pas posé de question. C'est quand l'adoption est arrivée que j'ai été déchirée. J'arrive seulement aujourd'hui à émettre l'idée que l'abandon est la source principale de mes problèmes.

Vous parlez de vos parents comme des «preneurs d'enfants». Vous sentiez-vous volée?

B. M.: J'étais dans mon foyer d'accueil, où tout se passait bien. Quand ils sont venus, je n'ai pas compris. Je n'avais jamais vu autant de tendresse, autant de regards posés sur moi. Tout cet amour m'a paru louche. Les parents doivent prendre conscience que la révolte de leur enfant va dépasser leur entendement. L'enfant finira par s'épuiser, avant eux.

Evelyne Pisier, vous aviez en tête, avant d'adopter, que vous alliez être dépassée?

E. P.: Non, pas du tout. Barbara parle d'une situation un peu différente de celle que je décris, dans la mesure où elle a été adoptée tard, à 4 ans et demi. C'est plus traumatisant, puisqu'on a l'impression de vivre un double abandon. Mais quand on est parent, qu'on voit des petits accrochés aux grilles, la culpabilité n'est pas la même. On se dit: «Pourquoi celui-là et pas les autres?»

Barbara, vous pensez qu'il vaut mieux adopter des enfants plus petits?

B. M.: Cela dépend de la raison pour laquelle on adopte. Si c'est parce qu'on considère qu'on a un trop-plein de bonheur, trop de chance, et qu'on veut les partager, non se valoriser, pourquoi ne pas adopter des enfants grands? Dans ce cas, les parents sauront ne rien attendre de l'enfant qu'ils auront. Ils accepteront ces phrases qu'on leur jette: «Vous vous croyez les meilleurs? Ça y est, vous sauvez le monde?» Cette idée qu'il y a des gens qui font pour nous des choses extraordinaires, et qu'on est infichu de le reconnaître, nous renvoie à notre nullité personnelle.

Faut-il obliger institutionnellement les parents à se préparer?

B. M.: Ils pourraient rencontrer d'autres familles adoptives. C'est déjà bien qu'on essaie de vérifier s'ils sont aptes à l'adoption. Ce n'est pas facile d'élever un enfant qui vient d'ailleurs. Il y a une double personnalité chez les adoptés: ils réagissent un jour comme ci, un jour comme ça, c'est dû à leur monde parallèle. C'est comme une vie qui marche à côté de nous, celle qui aurait pu être possible - si on avait été pauvre, si on était resté au pays - et qui nous fait du mal. On le reproche à nos parents: si j'étais restée là-bas, j'aurais peut-être été plus heureuse... Les enfants biologiques, eux, se rebellent sur du présent, du concret, pas sur du fantasme.

Evelyne Pisier, avez-vous été suffisamment préparée?

E. P.: Je ne pense pas du tout qu'il faille préparer les parents. Cela ne doit pas être une norme institutionnelle. L'Etat et les institutions doivent s'occuper d'éviter les trafics. Pour le reste, venir vérifier si on est apte à adopter, c'est démentiel. On ne demande jamais à un parent alcoolique, pédophile, s'il est apte à faire un enfant. La préparation psychologique ne servirait à rien. Chacun fait, croit faire comme il faut. On commet beaucoup plus de dégâts en répétant que l'adoption est quelque chose de très dangereux, qu'il faut la surveiller. L'enfant n'est pas malheureux d'être adopté, mais d'être différent. A part ça, il y a des enfants biologiques qui ne vont pas bien et des enfants adoptés qui vont mieux qu'eux.

Les psys affirment qu'il faut dire la vérité aux enfants adoptés, qu'en pensez-vous?

E. P.: J'ai été très frappée par votre colère, Barbara, quand on vient vous chercher sur l'adoption. Vous tentiez de la cacher, vous n'aviez pas envie qu'on vous en parle?

Dès l'âge de 9 ans, vous déclarez à tous que vous êtes aveyronnaise!

B. M.: On me disait: «Il paraît que t'es chilienne?» ou «Tu es française?» C'était trop. A un moment, j'ai choisi l'Aveyron, où ma famille paternelle avait une maison. Parce que je m'y sentais bien, parce que les gens du Sud me ressemblaient un peu plus. J'entendais tout et son contraire sur l'importance du sang. Par exemple, je tombais sur un dessin animé dans lequel l'enfant n'a pas vu ses parents depuis tout petit, soudain les retrouve, et tac! comme s'il y avait une sonde dans le sang, ça y est, ils s'aiment! Deux minutes après, je voyais un téléfilm où le plus important n'est pas le lien du sang, mais l'amour. On est complètement paumé: «Ma vraie mère, c'est qui?» A cause de cela, j'avais une grande tendance à jouer du vrai et du faux. C'est drôle, c'est la première fois que j'ose le dire.

Que vous glissiez dans le mensonge?

B. M.: Je l'évitais autant que je pouvais, parce que je percevais mes failles, tout en les vivant. C'est pour cela que je me suis haïe autant.

Vous dites que votre mère ne vous a jamais parlé du problème d'infertilité. Si elle l'avait fait, vous n'auriez pas autant souffert?

B. M.: J'attendais une autre réponse. Moi, j'étais adoptée parce que j'avais mon petit handicap personnel, l'abandon. Je voulais savoir pourquoi eux m'avaient adoptée, quel était le petit truc qui ne collait pas chez eux.

Vous leur reprochez de vous avoir fait croire que l'adoption était un cadeau que votre mère vous faisait, alors qu'en réalité c'était vous qui lui faisiez un cadeau?

B. M.: L'adoption, quoi qu'on en dise, malgré toute la volonté et le bon cour, ce n'est pas une démarche naturelle. Cela demande des efforts. Du côté de l'enfant, c'est clair, net, précis. Il a été abandonné. Et chez les parents, c'est quoi?

E. P.: Je suis d'accord avec Barbara, il faut tout dire aux enfants. Mais je ne crois pas que tout dire arrange quoi que ce soit. Imaginez que les parents disent à l'enfant: «Voilà, on était stériles». Immédiatement, au moment où l'enfant va mal, il croira qu'il a été adopté à défaut. Dans tous les cas, on est piégé!

Est-ce que l'adoption peut être autre chose qu'une histoire d'amour ratée? Barbara, vous écrivez que c'est «une tentative de réconciliation entre deux souffrances qui échoue presque tout le temps» ...

B. M.: J'espère que cela peut être autre chose! Mon père a su réagir. Je lui ai envoyé des trucs si violents à la figure! Très naturel, il me montrait qu'il était là, juste là. Je lui lançais encore plus violemment: «Mais tu ne peux rien faire!» Un jour, il a eu l'honnêteté de me regarder en disant: «Je ne peux rien. Toi, en revanche, tu ne peux pas m'empêcher de t'aimer.» Voilà. Cela ne m'empêchait pas d'aller me taper dans les murs après! Mais cela m'a toujours donné la force d'éviter la rupture, les grosses conneries.

E. P.: Il y a des échecs provisoires, qui se transforment en réussites, Barbara, vous le prouvez. L'idée que l'adoption échoue toujours est d'autant plus dangereuse qu'elle est exploitée par l'institution idéologique dominante. Quand la Ddass vient vous voir, elle prévient: «Attention, on vient vous éviter une adoption ratée.» Quinze ans après, elle rappelle: «Vous voyez, vous faites partie des statistiques des adoptions ratées.» On ne dit jamais cela à des parents biologiques.

Vous dites que tous les enfants adoptés ont un rapport compulsif à l'alimentation, à la drogue, à l'alcool...

B. M.: Ils y sont plus sujets que les autres. En tout cas, de façon plus consciente, par provocation. Les autres touchent à la drogue pour fuir quelque chose, mais nous, les adoptés, c'est pour prouver que les parents ont tout raté et que nous sommes nuls.

E. P.: L'enfant adopté qui a ce genre de troubles se retourne souvent contre sa mère: «Pourquoi tu ne m'en as pas empêché? Si tu m'avais mieux aimé, tu ne m'aurais pas laissé sombrer.»

C'est plus dur avec la mère?

E. P.: L'abandon par une mère est considéré comme criminel, alors que la société porte un regard indulgent sur le père. Et l'enfant en veut à la mère plus qu'au père.

B. M.: C'est elle qui nous a portés durant neuf mois, elle qui accouche. Quand Marta, ma mère biologique, m'a dit que mon père était vraiment un sale type, je me suis posé la question: ai-je vraiment envie de fantasmer sur l'idée que j'ai dans mes gènes un truc pourri? Pour qu'un jour de détresse, je me dise: t'es comme ça, parce ton père biologique était pourri? Non. Moi, je vois des femmes enceintes, c'est beau.

Que faudrait-il faire pour que cela se passe mieux?

E. P.: Je ne suis pas très optimiste. Le problème ne vient pas seulement des institutions, mais d'une société qui vit sur l'idée de la supériorité du biologique. Avant, il y avait un fossé entre les légitimes et les bâtards. Maintenant, on retrouve cette crispation entre les adoptés et les «vrais», comme on dit. Je trouve ça tragique. Il m'est arrivé d'entendre des choses terribles: «Mais pourquoi tu ne les rends pas?» C'est ahurissant. Est-ce que l'on dit à des parents biologiques qui ont de gros problèmes avec leur enfant: «Pourquoi tu ne t'en débarrasses pas?»

Barbara, avez-vous entendu cela?

B. M.: Ma mère adoptive avait fait des démarches pour me placer. Heureusement, le juge des enfants a dit: «Mais Barbara va très bien!» Je l'ai su tard, en fouillant. Quand j'ai découvert la lettre, j'en ai voulu à ma mère de ne pas m'avoir dit que la Ddass et le juge avaient considéré que le placement ne se justifiait pas. Parce que ma mère raconte quand même que je l'ai battue! Alors que j'avais des crises de nerfs, de colère. Quand cela arrive, on ne tape sur personne, on tape sur ce qui vous tombe sous la main, soi-même, les autres. J'ai longtemps pensé que j'étais un monstre.

Passé un laps de temps, on ne peut pas revenir sur une adoption?

E. P.: Non, mais on peut placer l'enfant. Le juge ou les parents peuvent le demander. Comme pour n'importe quel enfant, mais cela ne fait pas le même effet. Vous êtes renvoyé à la case départ.

B. M.: Je pourrais avoir la double nationalité, parce que j'ai toujours ma carte d'identité chilienne. Il suffit que j'aille avec ce document au consulat du Chili. Des gens me disent: «Tu te rends compte de la chance que tu as: tu peux être chilienne et française! C'est un pays merveilleux.» Mais je ne veux plus être écartelée. Ma mère biologique, c'est sûr, m'aurait reprise. Je n'ai pas fait ce choix. Elle a eu une réaction démesurée, des gestes très affectifs que ma mère ne me donne pas et que je lui réclame.

Votre mère biologique a donc été d'accord pour vous rencontrer...

B. M.: Elle avait très peur, elle était en larmes. Tout le monde a été génial avec moi, adorable, des deux côtés, je devrais être la plus heureuse du monde.

Vous avez compris pourquoi elle vous avait abandonnée?

B. M.: Elle m'a dit qu'elle ne m'avait jamais oubliée. J'ai une sour au Chili qui est au courant de mon existence. Cela leur arrivait de parler de moi. Ma mère se sentait coupable, cela m'a rassurée, elle ne s'est pas débarrassée de moi, et basta! J'ai souvent pensé à l'avortement que ma mère aurait pu préférer. Dans mes tentatives de suicide, je me disais: je m'auto-avorte. Quand je suis repartie, ma mère m'a dit: «Je suis contente que tu aies fait cette démarche, tu m'as pardonnée et Dieu m'a pardonnée.» Cela voulait dire: «Voilà, je peux vivre sereinement et toi aussi.»

E. P.: C'est une belle histoire. Et vous avez eu beaucoup de chance. Malheureusement, 80% des enfants abandonnés à l'étranger n'ont aucune possibilité de retrouver les traces de leurs parents.

Barbara, vous n'êtes pas très favorable à l'adoption par des couples gays. Pourquoi?

B. M.: Je ne suis pas viscéralement contre. J'en ai déjà parlé avec d'autres enfants adoptés, et quelques amis homosexuels. Je sais juste que l'enfant adopté en veut beaucoup à sa mère adoptive et que la figure paternelle permet de créer un lien précieux. Cela ne veut pas dire que des homosexuels seront des mauvais parents, je dis juste que cela risque de tout compliquer.

E. P.: Je ne vois pas au nom de quoi on fixerait une nouvelle norme, sans enquête, sans statistique. Je suis toujours terrifiée par l'hypocrisie, les non-dits aussi bien législatifs qu'idéologiques: aujourd'hui, les homosexuels peuvent adopter en tant que célibataires. Par ailleurs, il y a des familles qui ont adopté des enfants et qui se séparent, c'est la vie: la femme revit soit avec une femme, soit un homme, cela arrive. A l'échelle de la planète, les enfants victimes de pédophilie ou de maltraitance sont beaucoup plus nombreux que ceux qui souffrent de leurs fantasmes d'enfants adoptés, fût-ce par des homosexuels!


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17.11.2005 -Adoption : 1 857 candidatures sous la loupe des chercheurs.

Adoption : 1 857 candidatures sous la loupe des chercheurs...

par Charlotte ROTMAN
QUOTIDIEN : jeudi 17 novembre 2005


Devant elle, des photos défilent : un couple souriant qui tient dans ses bras une petite Vietnamienne : ils font la une des journaux. Elle regarde tout ce bonheur, le sien, et souffle : «C'est nul de pleurer.» Puis dit comment la venue de Jade, facilitée par une visite de Bernadette Chirac au Vietnam, a changé sa vie (1). Les couples adoptants ne ressemblent pas tous aux Hallyday. Dans une enquête inédite (2), l'Ined (Institut national des études démographiques) s'est intéressé à ces candidats à l'adoption, de plus en plus nombreux en France.

Sur le même sujet
a.. 90 % des adoptés sont nés à l'étranger

90 % des candidats à l'adoption sont en couple

En 2003, 25 000 personnes agréées étaient dans l'attente d'un enfant. Selon l'enquête de l'lned, il s'agit neuf fois sur dix de couples. Et près de trois quarts des couples sont déjà mariés depuis au moins deux ans lorsqu'ils entament une procédure. Pour pouvoir adopter conjointement, les autres se marient dans les deux ans précédant la demande, ou même en cours de procédure. Lorsque le demandeur est une personne seule, il s'agit presque toujours d'une femme. Les célibataires sont deux fois moins représentées parmi les candidates que dans la population féminine du même âge, «soit en raison d'un désir d'enfant moins fort, soit par refus d'avoir un enfant sans père», soit parce qu'elles anticipent les difficultés du parcours du demandeur, notent les auteurs. De fait, il y a moins de célibataires chez les personnes qui ont adopté que chez celles qui souhaitent le faire (7 contre 11 %).

Pour 70 % des couples, l'adoption est la seule possibilité d'avoir un enfant

Pour sept couples sur dix, c'est l'unique moyen de devenir parent. Ils n'ont pas d'enfant biologique et ont renoncé à l'assistance médicale à la procréation. 7 % des couples n'ont pas souhaité avoir recours aux techniques médicales et se sont tournés directement vers l'adoption. 12 % sont devenus stériles après un (ou plusieurs) enfants. Enfin, seuls 12 % des couples choisissent l'adoption sans aucun problème de stérilité.

Ces différents cheminements expliquent que les mères adoptives soient plus âgées quand survient l'enfant adopté que les femmes qui accouchent (soit 38 ans et demi, au lieu de 27 et demi). En moyenne, leur demande a été déposée trois ans avant.

L'adoptant est souvent un cadre

Il y a moins d'ouvriers et plus de cadres chez les hommes candidats à l'adoption (vivant en couple et âgés de 30 à 49 ans) que dans la population masculine totale des départements où l'enquête a été menée. Chez les femmes seules, ces différences se creusent : quasiment aucune ouvrière pour trois quarts de candidates cadres ou appartenant à des professions intermédiaires. «Les catégories sociales défavorisées s'engageraient moins facilement dans l'adoption parce qu'elles penseraient avoir peu de chances d'y parvenir, tant est répandue l'idée que l'adoption est "réservée" aux catégories les plus aisées», avancent les auteurs pour expliquer ce phénomène d'«auto-sélection».

Autre hypothèse qui semble plus sujette à caution : celle d'un «attachement particulier des milieux populaires aux liens biologiques qui les dissuaderait de s'engager dans une parenté adoptive». Quant à l'issue de la procédure, on relève une inégalité liée à la situation conjugale. En clair : il est donc bien plus facile d'adopter (un pupille de l'Etat ou un enfant étranger) quand on est en couple plutôt que célibataire.

(1) Dans «En aparté», sur Canal +. (2) Réalisée par Juliette Halifax et Catherine Villeneuve-Gokalpen en 2003 et 2004 sur 1 857 dossiers dans dix départements.

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08.11.2005 -Convention pour l'adoption entre l' Irlande et le Vietnam.

Convention pour l'adoption entre l' Irlande et le Vietnam...

8th November 2005

The Adoption Board representatives visited Vietnam from the 19th October to the 25th October. The visit had three objectives:
(i) to review the operation of the adoption agreement between Vietnam and Ireland;
(ii) to introduce the Irish mediation agency which will facilitate Irish adoptions in accordance with the Agreement which requires each country to have a dedicated national mediation agency;
(iii) to ensure the continuation of the current interim adoption arrangements while the Mediation Agency's application for a licence to operate in Vietnam is processed by the Vietnamese authorities.

The delegation from the Board was well received by the Central Adoption Authority of Vietnam and the local provincial authorities. The Vietnamese authorities expressed their wish to continue adoptions to Ireland. The authorities indicated that the interim arrangement, involving a facilitator,had operated to their satisfaction but with new countries commencing adoptions from Vietnam, it was a principle of their law and policy that all countries must operate under the same rules and arrangements. The authorities expressed their satisfaction that the Irish Mediation Agency, which travelled in advance of the Board delegation, was applying for a licence.


The following is the outcome of the discussions between the Adoption Board delegation and the Vietnamese authorities in relation to the objectives of the visit:

(i) there is general satisfaction that the agreement is working well and that 115 adoptions have been completed in the last year in accordance with the principles and terms of the Agreement and that the changeover from the interim arrangement to the use of a mediation agency is proceeding in accordance with the agreed timeframe. It was emphasised by the Vietnamese authorities that Irish applicants must use the licensed Irish mediation agency and no other agency or individual.

(ii) In accordance with Vietnamese requirements, the Mediation Agency was formally introduced to the Vietnamese authorities. The Board has been advised by the Agency that it has applied for a licence to operate in Vietnam. It is expected that, subject to obtaining the licence, the agency will begin operations at the beginning of 2006. The Agency will be making further announcements later in the year.

(iii) The Vietnamese Central Adoption Authority confirmed that adoptions to Ireland will continue during 2005 using the interim arrangements.
As anticipated before the visit, the Vietnamese authorities have sought a fee increase for all applications, including those applications currently being processed in Vietnam. This increase is US $2,000 for humanitarian projects. The fee is now US$8,700. The additional fee is payable on your arrival in Vietnam.
All applicants should confirm in writing to the Adoption Board whether they accept the additional fee increase of US $2,000, or wish to withdraw their packs. Referrals for March applications will commence as soon as applicants confirm acceptance of the new fee.


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03.11.2005 - L'Accord de coopération Vietnam-Allemagne sur l'adoption d'enfants sera bientôt signé.

L'Accord de coopération Vietnam-Allemagne sur l'adoption d'enfants...

Hanoi, 3 novembre (AVI) - Le projet de l'Accord de coopération Vietnam-Allemagne sur l'adoption d'enfants était au centre de l'échange tenu du 31 octobre au 2 novembre à Hanoi entre les experts du ministère vietnamien de la Justice et ceux du ministère allemand de la Famille, des Personnes âgées, des Femmes et des Jeunes.
Une fois signé, cet accord sera le treizième en son genre, conclu entre le Vietnam et des pays (la France, l'Italie, le Danemark, l'Irlande, la Suède, la Belgique, les Etats-Unis, le Canada... et prochainement, la Suisse).
Son contenu est analogue à celui des Accords déjà signés ces derniers temps. Les procédures d'adoption sont conformes aux caractéristiques des relations entre les deux pays. L'Accord créera la base juridique pour les organisations allemandes chargées des affaires d'adoption ayant réuni les conditions requises pour être autorisées par le ministère vietnamien de la Justice à ouvrir un bureau de représentation au Vietnam, afin d'aider les parents allemands à adopter des enfants vietnamiens.
La signature et l'exécution de cet Accord mettra fin à l'étape de "suspension" des adoptions entre les deux pays, depuis que le gouvernement vietnamien avait adopté l'arrêté 68/2002/ND-CP du 10 juillet 2002, selon lequel, le Vietnam ne coopère qu'avec les pays signataires de l'Accord de coopération sur l'adoption d'enfants.
Parallèlement à la signature et à l'exécution des Accords de coopération sur l'adoption d'enfants, le ministère vietnamien de la Justice réalise des études sur le processus d'adhésion vietnamienne à la Convention de La Haye sur l'adoption, afin d'intensifier l'intégration internationale et la coopération avec les pays membres de la Convention dans la protection des enfants adoptifs.
AVI


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28.10.2005 - Greece passes child adoption agreement with Viet Nam.

Greece passes child adoption agreement with Viet Nam...

Berlin, Oct. 27 (VNA) - The Greek Federal Council (or government) has
passed its child adoption agreement with Viet Nam.

The deal defines all procedures needed for Greek people who want to
adopt a Vietnamese child as well as assigns agencies of both countries
responsible for the implementation of the bilateral agreement.

All relevant parties have to take drastic measures to prevent adopted
Vietnamese children from being abused. A Greek who wants to adopt a
Vietnamese child will receive consultation and assistance from a brokerage
agency.-Enditem

lu sur http://www.thanhniennews.com/politics/?catid=1&newsid=10123

Greece, Vietnam ink agreement on child adoption
Greece has signed a child adoption agreement with Vietnam, the
Vietnam News Agency reported.
The agreement spells out the procedures to be followed by Greeks
who want to adopt a Vietnamese child and names the agencies in the two
countries responsible for implementing the bilateral agreement.

All parties involved needed to take drastic measures to prevent
adopted Vietnamese children from being abused, the agreement said.

A Greek who sought to adopt a Vietnamese child would receive
advise and assistance from a designated agency, it said.

(Source: VNA)


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26.10.2005 -Suisse L'adoption d'enfants vietnamiens sera bientôt possible.

Suisse L'adoption d'enfants vietnamiens sera bientôt possible...

L'adoption d'enfants vietnamiens sera bientôt possible Le Conseil fédéral approuve un accord bilatéral.
26.10.2005 - 10:20 heure, Eidg. Justiz und Polizei Departement (EJPD) [Dossier de presse]Berne (ots) - 26.10.2005.

La Suisse et le Vietnam entendent collaborer pour permettre des adoptions internationales, dans l'intérêt des enfants concernés.
Le Conseil fédéral a approuvé,mercredi, un accord bilatéral en ce sens.

L'accord désigne les autorités compétentes et détermine la procédure à suivre pour des personnes résidant en Suisse qui souhaitent adopter un enfant du Vietnam.
Il oblige les Etatscontractants, par ailleurs, à prendre les mesures nécessaires pour protéger les enfants adoptés contre les abus.
Le nouvel intermédiaire prévu pour le Vietnam pourra apporter conseils et soutien aux candidats à l'adoption en Suisse, tout au long de la procédure.
Renseignements complémentaires: Hervé Boéchat, Office fédéral de la justice, tél. 031 / 322 41 25.



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18.10.2005 - L'Agence de l'adoption connaît une naissance laborieuse.

L'Agence de l'adoption connaît une naissance laborieuse...

L'Agence de l'adoption connaît une naissance laborieuse Famille Mesure phare de la récente réforme de l'adoption, ce guichet unique pour les couples ne sera finalement opérationnel qu'au printemps. Son budget devrait être plus restreint que prévu.

Delphine de Mallevouë [18 octobre 2005]

QU'EST DEVENUE l'Agence française de l'adoption (AFA), mesure phare de la réforme de l'adoption votée en juillet dernier ? Alors que son lancement était prévu pour fin 2005, cette agence, dont la vocation est de centraliser l'information, le conseil et l'aide aux parents adoptants dans leurs démarches à l'étranger, semble avoir du mal à voir le jour.


Si le ministère de la Famille assure que l'agence sera bien «créée en décembre et installée à partir de janvier», il avoue aussi qu'«elle ne sera véritablement fonctionnelle qu'au printemps». Un retard d'autant plus frappant que les principales dispositions de la nouvelle loi sur l'adoption sont, elles, déjà mises en oeuvre. En effet, la réforme de l'agrément avance, puisque les décrets devraient sortir dans les prochaines semaines. Quant au doublement de la prime de l'adoption, il est en vigueur depuis août.


Alors que le Conseil supérieur de l'adoption (CSA) se réunit aujourd'hui pour examiner les statuts de la future agence, Yves Nicolin, président du CSA et auteur de la loi sur l'adoption, ronge son frein. «Il ne faudrait pas décevoir les 25 000 couples qui, à ce jour, sont en attente pour adopter..., constate l'élu, député maire (UMP) de Roanne (Rhône). Pour eux, il y a urgence à rendre l'agence opérationnelle.» Du reste, à l'en croire, les familles ne seraient pas seules à attendre l'agence de pied ferme. «Le ministère des Affaires étrangères compte beaucoup s'appuyer sur l'agence», affirme-t-il. D'autant que cette agence a aussi vocation à devenir l'interlocuteur unique des pays étrangers ouverts à l'adoption et qui, jusqu'à présent, se heurtaient souvent à la complexité des circuits français.

Budget trop serré

Des difficultés de financement semblent expliquer en grande partie ce retard à l'allumage. Le ministère de la Famille, dont le budget doit financer l'agence, assure que la question vient d'être réglée. Seul hic, selon d'autres sources, la somme trouvée ne s'élèverait qu'à trois millions d'euros au lieu des cinq initialement prévus quelques mois plus tôt par le ministère lui-même. Un budget déjà trop serré pour Yves Nicolin. Le président du CSA disait craindre «que cette somme soit largement insuffisante pour créer une agence efficace». Lui qui, se prenait à rêver de dix et même de vingt millions d'euros.

Trois millions suffiront-ils en effet à la création d'une structure si conséquente, sachant que l'AFA doit disposer de correspondants qualifiés dans chaque département de France et dans chaque pays ouvert à l'adoption ? Personnels, locaux devront être financés... Certes les départements, totalement impliqués dans le fonctionnement de l'agence, vont prêter main forte sur ces deux aspects, mais l'investissement reste lourd. Future directrice de l'AFA, déjà chargée par Jean-Pierre Raffarin de la préfiguration de l'agence, Laure de Choiseul - épouse du ministre de la Justice Pascal Clément -, affiche, elle, sa confiance : «C'est un projet très lourd à mettre en oeuvre mais tout est en cours»...



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Vietnam: Intégration OMC remise à 2006

Vietnam: Intégration OMC remise à 2006.

Le mois de décembre 2005 devait être historique au Vietnam mais le rendez-vous est manqué: Hanoï a renoncé à intégrer l'Organisation mondiale du commerce (OMC) lors de sa réunion ministérielle à Hong Kong, en décembre, et a remis l'objectif à l'année prochaine: l'admission se fera au plus tôt mi-2006.
Pour intégrer l'organisation mondiale, le pays doit signer des accords bilatéraux avec les membres qui le souhaitent. Et quelques partenaires, dont les Etats-Unis, n'ont pas signé.
Les négociateurs américains réclament des gestes concrets en matière de taxes sur les importations, de respect de la propriété industrielle et d'accès à certains marchés, des télécommunications au tourisme, en passant par l'assurance, la banque et la distribution.



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27.10.2005 - Le Vietnam, un pays digne des enfants (diplomate aux Nations unies) 10/27/2005 -- 15:44(GMT+7)Hanoi, 27 octobre (AVI)

Le Vietnam, un pays digne des enfants (diplomate aux Nations unies)...

- Le chef adjoint de la représentation permanente du Vietnam aux Nations unies Nguyên Duy Chiên a affirmé mercredi devant l'Assemblée générale que son pays réservait ce qu'il avait de meilleur aux enfants.
Les enfants représentent 41% de la population du Vietnam qui a été le deuxième pays à ratifier la Convention relative aux droits de l'enfant, a-t-il rappelé, ajoutant qu'au niveau national, des cadres légaux et institutionnels de protection des droits de l'enfant avaient été développés.
Le gouvernement travaille avec le Comité de la population, de la famille et des enfants afin d'assurer la mise en ouvre de ces instruments législatifs, a fait savoir le diplomate lors de la session plénière de l'Assemblée générale.
Parmi les quatre principaux domaines d'action, la santé des enfants demeure la priorité du Vietnam, a-t-il souligné en se félicitant de la baisse de 58 pour 1.000 en 1990 à 42 pour 1.000 en 2004 du taux de mortalité infantile due, selon lui, à une amélioration de la santé maternelle.
La seconde priorité du gouvernement consiste à fournir une éducation de qualité. Outre une hausse du budget alloué à l'éducation de 15% en 2000 à 17,4% en 2004, différentes stratégies telles que la Stratégie pour la formation et l'éducation 2001-2010 ou le Plan d'action national de l'éducation pour tous 2003-2015 ont été adoptés. Désormais, près de 94,5% des enfants vietnamiens sont inscrits à l'école primaire.
Le diplomate a précisé que des mesures avaient été également prises en vue de réduire la disparité en matière d'éducation entre les différentes régions et ethnies du Vietnam, notamment grâce au développement du système d'internats gratuits et à la traduction des manuels et programmes scolaires dans huit principaux dialectes nationaux.
Au regard des stratégies mises en place par son pays, Nguyên Duy Chien a fait savoir que son pays devrait approuver le programme Vision 2020 en faveur des enfants en difficulté, d'ici à la fin de l'année.
Il a également préconisé l'intensification des politiques nationales complétant les activités entreprises au titre du Plan d'action en faveur des enfants et de la Déclaration du millénaire ainsi qu'une mobilisation accrue des ressources qui y sont allouées. - AVI


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